LA BATAILLE DE LA WASHITA RIVER (NOV 1868)
(OKLAHOMA)
Après les exactions commises pendant l été 1868, la paix n'est plus à l'ordre du jour.
Ce qui compte en ce moment, c'est la vaste expédition militaire, sous le commandement du colonel CUSTER et qui a pour but de réduire les villages des indiens insoumis.
Le but n'est pas, comme on la souvent écrit, de massacrer des femmes et des enfants, mais bien de surprendre au "nid", ces guerriers insaisissables qui s'évanouissent dans la nature une fois leur mauvais coup accompli.
Le corps expéditionnaire est compose de:
Quatre lignes de cents chariots chacune, protégé par une avant-garde et une arrière garde de cavaliers, et par trois compagnies de la même arme, au total 900 hommes a cheval, plus une unité de fantassin.
Le 23 novembre 1868, courbes sur leurs montures, pour offrir le moins de prise au blizzard, les 900 cavaliers et les 400 chariots s'enfoncent en pays inconnu dans les grincements d'essieu, les jurons, les ordres brefs et le cliquetis des sabres. Le second jour, la neige s'arrête de tomber mais les hommes sont transis de froid et la progression bien lente.
Toujours pas d'indiens! Le colonel, pour multiplier ses chances demande alors au major ELLIOTT de prendre de l'avance, a la tête de trois compagnies, et de lui rendre compte de la moindre trace.
Le troisième jour, un cavalier se profile à l'horizon, CUSTER reconnaît un homme du major ELLIOTT. Tout essoufflé, le soldat saute a terre et dit que les scouts ont trouve une piste d'indiens, de l'autre cote de la rivière CANADIAN.
Le colonel ravi lui fait donné un cheval frais et lui enjoint de rallier le major, de suivre la piste ennemie et de stopper la poursuite en fin de soirée vers 20h, pour l'attendre lui et ses cavaliers.
CUSTER décide alors de laisser le convoi et les fantassins sous la protection de 80 cavaliers et de foncer rejoindre ELLIOTT avec le reste du détachement. Chaque cavalier devra s'alléger au maximum, pas de tente, ni de couvertures et des vivres réduit a l'indispensable: biscuits, café et pain dur. Le convoi a pour ordre de suivre la piste des cavaliers a marche réduite.
C'est a 21h que CUSTER rejoint ELLIOTT, une pause d'une heure pour les chevaux et prendre un café chaud avec quelques biscuits, a 22h départ, le colonel décide d'envoyer quelques éclaireurs indiens (des OSAGES) a cinq cent mètres de la colonne. Au bout d'un moment ses indiens reviennent et lui signale une odeur de brûlé. Les hommes reprennent la piste le plus silencieusement possible et tombe sur une clairière ou rougeoient des braises, pas d'indiens, probablement une simple halte ou le feux de quelques guerriers qui gardaient des poneys.
La colonne de cavalier touche au but, a quelques centaine de mètres apparaissent des feux de camps: le village des renégats!!
Il n'est que minuit, le colonel décide d'attaquer a l'aube et fait poster ses compagnies de façon a bouclé le périmètre, puis demande a ses hommes et officiers de se reposer un peu.
Il fait très froid, les scouts indiens s enroulent dans leurs couvertures, les officiers remontent leurs cols, et les hommes se couchent contre leurs chevaux pour profité d'un peu de chaleur.
A l'aube du 27 novembre, les hommes sont discrètement réveillé et les consignes passées:
Pour l'attaque ni manteaux ni sabres encombrants, juste les carabines et revolvers et 100 cartouches par soldats. CUSTER fait le tour du dispositif puis s'apprête a donne l'ordre de la charge, soudain un coup de feu dans le village, la cavalerie est repérer, le clairon sonne alors la charge…….
Aussitôt 820 cavaliers chargent le camp indien, CUSTER a donne des ordres pour que l'on épargne les femmes et les enfants et qu ils soient réunis dans quelques tentes
La confusion est terrible, après un bref instant de surprise, les guerriers se sont ressaisis, ils sont retranches dans les bois avoisinants et arrosent les soldats d'un feu meurtrier, plusieurs cavaliers sont touches. Dans le bois d'en face, des guerriers s'affaissent eux aussi, d'autres courent sur la neiges pour échapper a l'enfer de la bataille.
Les guerriers indiens se sont retranches dans une cuvette en dehors du campement, et combattent avec l'énergie du désespoir, menant de furieuses contre attaques obligeant CUSTER est ses cavaliers a se retrancher dans le village indiens, ce que le colonel ne s'avait pas, c'est que plusieurs camps indiens étaient établis le long de la WASHITA RIVER, CHEYENNES, ARAPAHOS, COMMANCHES, KIOWAS et APACHES.
Alertés par les coups de feu, certains de ces braves se sont précipités vers la bataille, d'autres ont fui.
Pour le colonel, la situation pourrait bien tourné à l'aigre, déjà les indiens se sont emparés des sabres et manteaux dont les cavaliers se sont alléges.
Il est trois heures de l'après midi et le combat dure depuis l'aube, a tout moment les indiens risque de retrouver le convoi de chariots qui ne doit être plus très loin et qui n'est protégés que par 80 cavaliers et un peu d'infanterie, si les guerriers y parviennent, le régiment, a 3 jours de marche de sa base arrière, prive de vivres et de munitions serait en bien mauvaise posture.
La bataille faiblissant un peu, CUSTER ordonne a ses hommes de se reformés et de suivre le cours de la rivière, ce faisant il espère ainsi faire diversion et entraîné les indiens loin de la colonne de chariots. La manœuvre réussi parfaitement, sous le regard des guerriers qui, postés sur les hauteurs, interviennent de moins en mois par manque de munitions.
Jusque la tout s'est pas trop mal déroulé, les pertes ont été limités, un officiers tue, on a pu récupère les blessés, détruit le village indiens ainsi que les réserves de nourriture, on ramène de nombreux prisonniers et les renégats sont sans montures, les cavaliers les ayants tués au début de l'affrontement.
Seul ombre au tableau, le major ELLIOTT a disparu, pendant la bataille un scout l'a vu chargé un groupe d'indiens avec quelques cavaliers, puis plus rien.
Custer envoi une petite escouade dans la direction indiqué par l'éclaireur, après avoir parcouru 2 miles, elle est revenu bredouille, pas de trace du major et de ses hommes.
Il est 21h, a cet heure le major est ses hommes (19 cavaliers) sont morts et scalpés, tomber comme tant d'autres dans le piège classique des indiens, chargeant un petit groupe servant de leurre, d'autres placés en embuscade pour anéantir les infortunés cavaliers.
A 22h, CUSTER certain de la mort du major, et après avoir marcher pendant une heure dans la direction contraire du convoi afin d'égarer ses poursuivant indiens, revient sur ses pas, retrouve la colonne de chariot, certain que les renégats trop secoués ne l'attaqueront pas, fait allumé des feux de camps pour réchauffer ses soldats.
Au retour à CAMP SUPPLY, base de départ de l'expédition, le colonel envoi son rapport au général SHERIDAN qui le félicitera pour avoir gagné la bataille appelée désormais "BATAILLE DE LA WASHITA RIVER."
Rapport de la bataille:
Quartier général du MISSOURI:
29 novembre 1868
Le major général SHERIDAN annonce la défaite par le 7th CAVALRY d'une large force d'indiens CHEYENNES et autres tribus sur la rivière WASHITA.
Chez l'ennemi, les pertes ont été de 300 guerriers dont le chef BLACK KETTLE, 53 femmes et enfants ont été fait prisonniers, 875 poneys ont été tues, 1123 peaux de bisons saisis ainsi que 535 livres de poudres et 1050 livres de plomb, 400 flèches, 700 livres de tabac.
Pertes du 7th CAVALRY
Tués:
Major H ELLIOTT / capitaine LOUIS MCL HAMILTON
Ainsi que 19 cavaliers
Blessés:
Trois officiers et 11 cavaliers