Le raid confédéré depuis le Canada sur Saint Albans, Vermont

Le raid confédéré depuis le Canada sur Saint Albans, Vermont.

http://opinionator.blogs.nytimes.com/2014/10/17/when-the-rebels-invaded-vermont/?_r=1#

Bennett Henderson Young mena une troupe Confédérée de 21 cavaliers, à partir du Canada
Peu de récits sur cet aspect méconnu des "Rebelles confédérés"........du Nord, à part un film: The Raid (1954).

Contexte:
La guerre de sécession qui déchira si cruellement les Etats-Unis à cette époque, fit ressentir ses contrecoups au Canada. La colonie se montra très attachée à l'Angleterre et leva 40.000 hommes pour garder ses frontières contre les incursions des troupes de l'Union et en interne, lutter contre les Fenians (Mouvement nationaliste révolutionnaire irlandais utilisant la violence pour lutter contre l'occupation britannique)
Un moment, on put craindre que la guerre éclatât avec l'Angleterre quand une bande de partisans de la Confédération, sortie du Canada, envahit l'Etat du Vermont et s'empara des sommes déposées dans les banques de Saint-Albans. Les Etats de l'Union dénoncèrent le traité de 1854 et le Gouvernement Colonial (Canada) vota une indemnité qui maintint péniblement la paix...........

Le départ des faits:
A environ 15 heures, le mercredi 19 octobre 1864, une action audacieuse du lieutenant Bennett Young (1843 Nicholasville, Kentucky - 1919) âgé alors de 21 ans, marchant sous le porche de l'Hôtel de Ville de Saint-Albans, au Vermont, proclame: "Au nom des États confédérés, je prends possession de Saint- Albans! "
Il ne plaisantait pas. Tout cela, soutenu par une paire de revolvers Marine Colt et 20 compatriotes confédérés également bien armés.
Il s'agit du début d'une action de raids très bien planifiés et qui s'est déroulée en trois phases.
Ces raids ont permis de soutirer au moins $210.000 des banques de l'Union.

Journée du 19 octobre 1864:
Premier raid, à la Banque de St. Albans, les "Raiders" ont pris plus de $ 80.000,
Second raid, à la Franklin County Bank, le butin s'élève à $ 75,000,
Troisième raid, à la First National Bank, le groupe s'est enfui avec $ 55.000.

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Bennett Henderson Young (1843-1919) était un officier confédéré qui a dirigé le raid sur St Albans (19 octobre 1864), une action militaire pendant la guerre de Sécession. Comme lieutenant de l'armée des États confédérés, il est entré dans le Vermont en provenance du Canada et a occupé la ville de St. Albans.
Young est né à Nicholasville, Kentucky, son lieu de naissance est maintenant sur le registre national des lieux historiques. Il avait 18 ans lorsqu'il s’est enrôlé comme soldat dans le 8ème Cavalerie du Kentucky, une unité qui fit partie de la cavalerie du général John Hunt Morgan.

Le Raid St. Albans
Bennet H. Young avait été capturé en 1863 lors d’un raid de John Hunt Morgan dans l'Ohio, mais il s’échappé au Canada à l'automne de cette même année. Yuong est retourné au sud via la Nouvelle-Écosse et les Bermudes, où il proposa des raids au départ du Canada sur l'Union comme un moyen de gonfler le trésor confédéré et en forçant l'armée de l'Union de protéger leur frontière nord afin de créer une diversion. Young a été nommé lieutenant et est retourné au Canada, où il a recruté d'autres rebelles échappé des camps de prisonniers nordistes. Ils lancèrent un raid Octobre 19, 1864 sur St. Albans, Vermont, une ville calme à 15 miles (25 km) de la frontière canadienne.
Yuong et deux autres confédérés se sont installés dans un hôtel local le 10 Octobre, en disant qu'ils étaient venus de Saint-Jean au Canada pour des «vacances sportives." Chaque jour, deux ou trois jeunes hommes sont arrivés. Le 19 Octobre, il y avait 21 cavaliers rassemblés. Juste avant 15h00 le groupe a organisé simultanément un vol à main armée des trois banques de la ville. Ils ont annoncé qu'ils étaient des soldats confédérés et ont volé un total de $ 208,000. Pendant que les banques étaient volées, huit ou neuf des confédérés ont retenu les habitants prisonniers sur la place du village. Un habitant a été tué et un autre blessé. Young ordonna à ses troupes de brûler la ville mais les bouteilles de feu grégeois qu'ils avaient apportées n'ont pas fonctionnées, et un seul hangar a été détruit.
Les pillards se sont enfuis avec l'argent au Canada, où ils ont été arrêtés par les autorités et menés à Montréal. Là, l'administration Lincoln nomma l'éminent avocat des Canadiens irlandais Bernard Devlin, comme avocat de l'accusation dans le procès subséquent, qui demanda l'extradition des raiders. Le tribunal a finalement décidé que les soldats con fédérés étaient sous ordres militaires et que le Canada, officiellement neutre, ne pouvait pas les extrader vers les états de l’union. Ils ont été libérés, mais les 88000 $ que les pillards avaient sur eux a été remis à l’état du Vermont.

Après la guerre civile, Young qui était exclu de la proclamation d’amnistie du président Andrew Johnson, ne put retourner chez lui qu'en 1868. Ainsi, il a passé du temps à étudier le droit et la littérature en Irlande à l'Université d'Edimbourg. Après avoir été autorisés à retourner aux États-Unis, il est devenu un éminent avocat à Louisville, Kentucky. Ses œuvres philanthropiques étaient légion. Young fonda le premier orphelinat pour les Noirs à Louisville, une école pour les aveugles...
Il a également travaillé comme président de la Southern Railroad Louisville. Il fut également responsable national des anciens combattants confédérés.

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http://www.cmhg.gc.ca/cmh/page-487-fra.asp

Raids des Confédérés depuis le Canada
La question de la défense du Canada-Uni contre les États-Unis ressurgit à l'automne de 1864. En septembre, un groupe de Confédérés ayant leur base au Canada-Uni capture deux navires marchands américains sur le lac Érié. Puis, un incident plus grave a lieu en octobre, quand une vingtaine de Sudistes partis de Montréal prennent la petite ville frontalière de St. Albans, au Vermont, tuant un civil, dévalisant les banques et tentant d'incendier la ville avant de se réfugier au Canada-Uni. Outré que le pays voisin serve de base pour organiser des raids confédérés, le gouvernement des États-Unis menace de sévir. Les États frontaliers sont particulièrement excédés de la tolérance canadienne qu'ils perçoivent comme une trahison. Au Vermont, 2 200 volontaires sont mobilisés et on poste un régiment de cavalerie régulière à Burlington et à St. Albans. L'État de New York envoie 13 régiments en service actif à sa frontière avec le Canada, et le Michigan mobilise quelques compagnies.

Cette fois, le gouvernement canadien est vraiment inquiet et, le 19 décembre, il mobilise 30 compagnies de volontaires, réparties en trois « bataillons administratifs » ayant leurs quartiers généraux à Windsor, à Niagara et à Laprairie, afin d'empêcher que de nouveaux raids se produisent le long de sa frontière. C'est la première fois depuis les troubles de 1837-1838 que des volontaires sont appelés en service actif. Les compagnies qui composent ces bataillons proviennent de régions diverses. Par exemple, trois des dix compagnies cantonnées à Windsor sont montréalaises. Les trois bataillons passent un hiver tranquille et sont dissous le 28 mars 1865.

http://historien-sans-frontiere.com/?page_id=864

L’affaire de St Albans de 1864 : un hold-up militaire du Sud contre le Nord

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Affiche originale du film de 1954

L’affaire de St Albans : une attaque du Sud contre le Nord en 1864
Le 19 octobre 1864, la petit ville frontalière de St Albans au Vermont est attaquée et pillée par 22 soldats confédérés du Sud, commandés par le jeune lieutenant Bennett Young. Venus à Montréal comme simples gens d’affaires, Young et ses hommes vont attaquer leur ennemi du Nord, en passant la frontière canadienne entre Frelighsburg et St-Armand. Cette attaque militaire sudiste, contre les arrières des États du Nord, avait pour objectif de créer une diversion pour déserrer l’étau militaire et économique de Washington contre les États du Sud. Le mandat du groupe était d’établir une insécurité constante sur la frontière canadienne par des raids rapides et dévastateurs.Le raid sur de St Albans se déroule selon le plan prévu, excepté l’assassinat d’un citoyen, créant un traumatisme pour la population du Vermont avec quatre banques dévalisées et une partie de la ville incendiée. Les agresseurs sudistes réussissent à s’enfuir par petits groupes vers le Québec pour échapper à la cavalerie fédérale, qui les poursuit pourtant au-delà la frontière internationale tracée en 1814. Pensant être en sûreté au Canada, du fait de la neutralité bienveillante de l’Angleterre envers leur gouvernement confédéré, Young pense pouvoir répéter ce type d’attaque à partir du Québec. Mais les autorités locales canadiennes comprennent rapidement les risques de la situation diplomatique.

Une crise diplomatique internationaleLa traque aux pilleurs commence dans tout le Canton de Dunham, car c’est avec difficulté, que les hommes de loi du Comté renvoient les troupes militaires «Yankees» de l’autre côté de la frontière. Plusieurs sudistes sans uniforme, dont le lieutenant Young, vont être arrêter dans les villes frontalières de Frelighsburg et Stanbridge East, où dans une chambre d’hôtel, des citoyens et hommes de loi surprennent le premier groupe de fuyards.L’affaire de St Albans prend une ampleur internationale, avec les incursions nordistes et les risques de représailles militaires à la frontière, provoquant la peur et la colère au sein de la population civile. Si plusieurs hommes échappent à la chasse à l’Homme, grâce à des complicités locales, la plupart sont envoyés aux autorités de Montréal.Le juge Smith, haut magistrat de Montréal, se retrouve en charge de régler cet épineux dossier. Pris entre les menaces de Washington et la pression populaire Montréalaise en faveur des prisonniers, il finit par donner une peine minimale aux hommes du sud, qui revendiquent leur statut militaire en opération commandée. Young est relâché en avril 1865, avec le fruit du pillage des banques, soit une valeur réelle de 20 000 dollars US sur l’estimation exagérée de 200 000 dollars par le Vermont. Mais tous les prisonniers sont immédiatement transférés à Toronto et y sont condamnés à dix mois de prison, pour violation de la neutralité britannique dans le conflit civil américain.Ce jugement en sol canadien de Young et ses hommes provoque un incident diplomatique majeur entre Londres et Abraham Lincoln. Il demande lui-même à son état-major un plan d’invasion du Canada. L’opinion publique, enflammée par la presse unioniste, presse le président Lincoln d’en finir avec «l’odieuse et abjecte traitresse anglaise du Canada…». De son côté, Londres ne cède en rien au chantage de Washington. Mais tout en gardant son soutien aux anciennes colonies du Sud, l’Angleterre prend très au sérieux la menace, consciente «des vues politiques et économiques de l’Union à l’encontre des territoires de l’Amérique du Nord britannique». Prudent, le pouvoir britannique renforce son dispositif militaire de fortification sur le St Laurent et les Grands Lacs. Sans grande préparation militaire, les miliciens locaux sont en état d’alerte entre le lac Memphrémagog et la Baie Missisquoi.

Rancoeur à la frontière de 1864 à 1870L’affaire de St Albans représente une crise profonde dans les relations entre les États-Unis et leur voisin canadien. En 1866, Washington soutient les attaques irlandaises des Féniens (Fenians) contre le Canada. De fait, Les Vermontois encouragent The Fenian’s Raid contre les villages et fermes de Frelighsburg, Dunham et St Armand, comme la réponse au The St Albans Raid de 1864. Finalement, pour le lieutenant Bennett Young exilé en Europe, l’affaire se termine en 1868, quand le gouvernement américain annule les condamnations par contumace à son encontre. Devenu homme d’affaires, ses mémoires, The secret history of the St Albans Raid, seront publiées en 1902 dans le journal The Vermonter gazette.

The Raid, un western qui scénarise cette attaque sudiste contre le nordProduit en 1954 par le réalisateur hollywoodien d’origine argentine, Hugo Fregonese, le vieux western THE RAID représente un classique du genre dans le cinéma américain. Basé sur l’ouvrage d’Herbert Ravenal Sass «Affair of St. Albans», ce film relate un fait historique important, se déroulant au Vermont sur la frontière entre le Canada et les États-Unis, durant la guerre de Sécession américaine (1861-1865). copyright-Laurent Busseau-septembre 2011

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http://histoire-du-quebec.ca/hold-up-montreal/

Raid de St. Albans : Hold-up des Confédérés

Le 19 octobre 1864, en pleine guerre civile américaine, une dépêche en provenance des États-Unis était publiée dans les journaux du Québec :

«Burlington, Vermont: Un groupe de vingt-cinq individus armés sont entrés dans St. Albans cet après-midi et ont fait le pillage de trois banques de la ville, emportant avec eux 10 mille dollars. On suppose que les pillards sont des partisans du Sud, venant du Canada. Cinq citoyens ont été blessés à coups de carabine, dont un mortellement. Les pillards se sont enfuis dans la direction du Canada.»

Ce fut le fameux «Raid de St. Albans», un coup de main perpétré en effet par un groupe de sectateurs du Sud contre le gouvernement du président Lincoln.

Il fut préparé dans un hôtel à la mode de Montréal, le St-Lawrence Hall, situé rue Saint-Jacques. Depuis le début de la guerre, l’établissement servait de quartier-général aux services secrets des Confédérés.

L’avant-veille du coup de main contre St. Albans, un comédien américain de Baltimore était venu prendre une chambre à l’hôtel. Il s’agissait de John Wilkes Booth, qui un an plus tard allait assassiner le président des États-Unis.

Après leur vol à main armée à St. Albans, les vingt-cinq hors-la-loi réussirent à s’enfuir à cheval au Canada. Quatorze d’entre eux furent arrêtés à Saint-Jean et incarcérés à Montréal, mais les autres réussirent à prendre la fuite.

Cet incident donna lieu à des procédures judiciaires qui se terminèrent à la fin du mois de novembre. Les accusés furent acquittés et rentrèrent en possession des 150 mille dollars du hold-up. Les plus hauts tribunaux du Canada invoquèrent « une action légitime de guerre » par les partisans du Sud lors de la guerre de Sécession.

L’incident a causé, évidemment, de gros problèmes dans les relations diplomatiques entre les États-Unis et le Canada, mais sans conséquences graves pour le futur.

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http://townshipsheritage.com/fr/article/raid-st-albans

RAID À ST. ALBANS
AUTEUR: Matthew Farfan

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Rue Main, St. Albans. (Photo - St. Albans Raid, October 19, 1864)

Le raid de St. Albans du 19 octobre 1864 fut l'un des plus célèbres épisodes de la vie frontalière. Considérée comme la bataille s'étant déroulée la plus au nord durant la Guerre civile américaine, elle a impliqué une vingtaine de soldats confédérés qui, sous le commandement d'un jeune lieutenant, Bennett Young, ont mené avec succès un raid sur trois banques à St. Albans, Vermont.
Le raid, lancé en sol canadien - dans le comté de Missisquoi - prit la ville endormie de St. Albans complètement par surprise et provoqua une colère internationale qui menaça d'amener la Grande-Bretagne en guerre aux côtés des États Confédérés. Il démontra également aux autorités dans les deux pays combien leur frontière était vulnérable.
FINANCEMENT POUR LES CONFÉDÉRÉS
L'objectif du raid de St. Albans visait à assurer un financement extrêmement nécessaire aux Confédérés en difficulté et, si possible, de servir de manœuvre de diversion auprès des troupes de l'Union pour les éloigner de leur service dans le Sud. Il s'agissait de mettre la main sur le plus d'argent possible et d'incendier la ville. Le premier objectif fut atteint - les attaquants se saisirent de 208 000 $; mais pas le second - ils ne réussirent qu'à mettre le feu à une dépendance.
Avant le raid, les militaires confédérés arrivèrent déguisés à St. Albans par groupes de trois ou quatre. Ils se firent passer pour des voyageurs ordinaires alors qu'en réalité, ils étaient en reconnaissance - afin de déterminer l'emplacement exact des banques, le nombre d'employés, le meilleur endroit pour cacher leurs chevaux lorsqu'ils s'enfuiraient, et autres.

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La Missisquoi House à Stanbridge Est où deux des raiders furent arrêtés. (Photo - Société d'histoire de Missisquoi)

EN PLEIN JOUR
Le raid se déroula en semaine et en plein jour. Il était bien organisé et exécuté, les villageois ayant été placés sous garde sur la place publique du village. Après avoir fait main basse sur assez d'argent et réquisitionné leurs chevaux, au cœur d'une fusillade clairsemée, les attaquants s'enfuirent pour revenir au Canada. Un homme fut tué à St. Albans et, à ce qu'on raconte, plusieurs autres blessés. De retour au Canada, treize des attaquants, y compris Bennett Young, furent appréhendés.
INCIDENT INTERNATIONAL
Les Américains avaient envisagé de poursuivre les attaquants au-delà de la frontière, mais réalisèrent qu'en le faisant, ils violeraient la neutralité du Canada - et possiblement amèneraient la Grande-Bretagne en guerre. Ils argumentèrent vigoureusement pour faire extrader les prisonniers.

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Quelques-uns des attaquants capturés et emprisonnés à Montréal. Assis à droite, Lieut. Bennett Young. (Photo - St. Albans Road, October 19, 1864)

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La libération subséquente des hommes, à cause d'un détail de procédure, d'après des juges à Montréal - vraisemblablement sous la consternation du Gouverneur général Monck - et le retour de l'argent volé** réussirent à créer une tempête de protestations des deux côtés de la frontière. La prise de conscience que la frontière Canada-États-Unis était pratiquement sans défense provoqua un climat de peur au Canada. C'est dans ce contexte que la Confédération - ainsi qu'une défense commune de l'Amérique du Nord Britannique - fut réalisée.
Finalement, Young et ses hommes retournèrent au Sud où ils remirent l'argent aux Confédérés. Louangé comme héros pour son acte audacieux, Young fut promu au rang de Général. Plusieurs années plus tard, lors d'un voyage avec sa famille à Montréal, une délégation de citoyens de St. Albans lui présentèrent leurs respects à l'hôtel Ritz Carlton où il séjournait. À cette époque, en 1911, lui et ses collègues militaires étaient devenus légendaires à St. Albans - ceci malgré le fait qu'ils étaient des soldats du Sud.

NOTE :
** Quelques années plus tard, le Gouvernement canadien remboursa les banques de St. Albans avec 50 000 $ en or. Cette somme correspondait à la somme trouvée sur les attaquants capturés.

Référence :
ROYCE, Edmund H., St. Albans Raid, October 19, 1864, St. Albans, Vermont, date inconnue.

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St. Albans raiders at the jail door, Montreal, QC, 1864 (William Notman (1826-1891)) Photo taken December 1864. McCord Museum photo
William Notman / Montreal Gazette

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Invité

Merci Général. Un détail très peu connu, que j'ignorais totalement.
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On peut lire ceci : "Dés son retour dans le sud, lieutenant Bennett Young fut nommé directement général."
Il y a même un livre :"General Bennett H. Young, Confederate raider and a man of many adventures" – 1981

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Info controversée : il n’aurait jamais été nommé général et encore moins lors de son retour au sud avant la fin de la guerre. On le voit pourtant avec des galons de général.

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Il n'est pas le seul a s’être auto-promu au fil des ans après la guerre ou a avoir été promu par les associations d'ancien combattants confédérés.

J'ai trouvé ceci dans une biographie :
http://thelostcauseky.blogspot.fr/2010/06/bennett-young-and-missing-medal.h…

"Young a été sélectionné pour être le commandant de l'association nationale des anciens combattants confédérés et a été fait commandant honoraire à vie. C'est certainement à la même période qu'il reçut le grade de colonel au sein de l'Association des anciens combattants confédérés."

Et peut être général honoraire au sein de l'association par la suite...
Comme c'est écrit en légende de la photo ci-dessous :
"Here for your browsing pleasure is an aesthetic photo of Confederate Monument. Arlington National Cemetery. General Bennett Young, Commander-in-chief, U.c.v., Speaking. It was made in 1914 by Harris & Ewing."

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On est passé à St Albans l'été dernier quand on a fait le tour du lac Champlain par le Vermont et l'état de New York,

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Saint Albans

De bien belles balades avec picnic à Newport au sud du lac Memphremagog.

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Messages : 432 Date d'inscription : 19/05/2012 Age : 71 Localisation : COLMAR

Général Lawrence Sisco a écrit:

Johnnie Reb a écrit:: Merci Général. Un détail très peu connu, que j'ignorais totalement.

Demande au frero Nevada, il réside pas loin de St Albans, il doit connaitre, c'est à moins de cent bornes de chez lui...

On est passé à St Albans l'été dernier quand on a fait le tour du lac Champlain par le Vermont et l'état de New York,

Saint Albans

De bien belles balades avec picnic à Newport au sud du lac Memphremagog.

Vous avez fait un tour chez les Teddy Bears?

Oui

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Messages : 432 Date d'inscription : 19/05/2012 Age : 71 Localisation : COLMAR

Je voulais parler de ceux-là ::

http://www.vermontteddybear.com/gift-finder/big-hunka-love.aspx

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Les vrais Tedy Bear sont fabriqués au Vermont

Messages : 432 Date d'inscription : 19/05/2012 Age : 71 Localisation : COLMAR

Les Teddy Bears tirent leur nom de Teddy Roosewelt, président des USA connu pour ses exploits avec les Rough Riders à Cuba, amoureux de l'Ouest et chasseur d'ours.

Si on est dans le coin, faut faire un tour à Fort Henry à Kingston, du côté canadien. Cette forteresse témoigne justement des efforts des Anglais pour juguler la menace américaine à cette période.

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Les lieux sont en excellent état et très bien animés, de plus le musée est absolument fantastique avec une des plus belles collections d'armement d'époque. Les reenactors locaux sont raides à souhait dans leurs uniformes rouges. J'avais bien pris plaisir à visiter ce site sauf quand on a voulu que je me découvre devant la reine Victoria. J'ai rien contre cette brave femme, grande amie de la France mais faut rien exagérer.

Voir ici :
http://www.forthenry.com/index.cfm/en/home/

LAWMAN a écrit:: J'avais bien pris plaisir à visiter ce site sauf quand on a voulu que je me découvre devant la reine Victoria. J'ai rien contre cette brave femme, grande amie de la France mais faut rien exagérer.

C'est une femme comme une autre ! Tu te découvres pas devant les femmes ?
Tu dois être du Nord sans doute, car dans notre Sud nous avons des bonnes manières.

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Messages : 432 Date d'inscription : 19/05/2012 Age : 71 Localisation : COLMAR

Ce n'était que son portrait et...

VIVE L'UNION

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Merci Law pour ton post bien documenté et bien rédigé comme toujours.

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Happy trails to you.

LAWMAN a écrit:: Ce n'était que son portrait et...

VIVE L'UNION

Franchement, un nom à particules de Saint-Luc, une fleur de lys symbole de la royauté et un "Vive l'union", décidément tu oses tous les mélanges.....
ou alors ? Le raid confédéré depuis le Canada sur Saint Albans, Vermont 390920

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avec du spécial course ?

Messages : 432 Date d'inscription : 19/05/2012 Age : 71 Localisation : COLMAR

nevada smith a écrit:

LAWMAN a écrit:: Ce n'était que son portrait et...

VIVE L'UNION

Franchement, un nom à particules de Saint-Luc, une fleur de lys symbole de la royauté et un "Vive l'union", décidément tu oses tous les mélanges.....
ou alors ? Le raid confédéré depuis le Canada sur Saint Albans, Vermont 390920

avec du spécial course ?

Il y a toujours eu des progressistes dans la noblesse française....et il ne faut pas être très progressiste pour abhorrer l'esclavage.

Invité

Evidemment, si tu ne vois le Sud que par la lorgnette de l'esclavage......(comme dirait quelqu'un, c'est un détail de l'histoire).
Merci de ne pas perde de vue que la très grande majorité des "esclaves libérés" ont surtout servi de chair à canon pour la gloire de ta chère Union.
Sans compter que pour ce qui concerne la France, ce n'est pas un noble progressiste qui a aboli l'esclavage, mais un petit Alsacien du peuple, nommé Victor Schoelcher.
F... the Union. Celle de l'époque et celle de maintenant.
https://www.youtube.com/watch?v=YAfHigPsC_s
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OUAOUH!! Ca CHAUFFE. Le raid confédéré depuis le Canada sur Saint Albans, Vermont 390920

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Messages : 432 Date d'inscription : 19/05/2012 Age : 71 Localisation : COLMAR

Comme quoi un conflit vieux de 150 ans arrive encore à échauffer les esprits Le raid confédéré depuis le Canada sur Saint Albans, Vermont 683972

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Merci Johnnie , je n'aurais pas mieux dit.
En ce qui concerne l'aspect chair à canon, c'est malheureusement vrai, de plus jusque dans les Années 1960 les noirs n'avaient toujours les mêmes droits que les blancs.
Bref tout ça pour dire qu'il faut se méfier des idée reçues.

Et à part ça la statue de la liberté est encore debout à Colmar, cher Gaston?

Happy trails my friends.

Invité

LAWMAN a écrit:: Comme quoi un conflit vieux de 150 ans arrive encore à échauffer les esprits

Fallait pas commencer !

THE END

Messages : 432 Date d'inscription : 19/05/2012 Age : 71 Localisation : COLMAR

SILENCE

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ON NE VA PAS REFAIRE L'HISTOIRE !!! La guerre de Sessetion c'est une chose ,l'esclavage s'en est une autre.
Pas de partie pris,mais je sent que ça va déraper.... Le raid confédéré depuis le Canada sur Saint Albans, Vermont 390920

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