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 le cow boy..............

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MessageSujet: le cow boy..............   le cow boy.............. Icon_minitimeDim 31 Oct 2010 - 12:32

le cow boy.............. Cowboy10


[center]Depuis près d’un siècle, le cow-boy reste dans l’imaginaire collectif un héros courageux, le cavalier émérite et
tireur d’élite, prêt à dégainer face aux indiens ... Devenu un des symboles des Etats-Unis au même titre que
l’oncle Sam, il a été le héros de très nombreux romans et films qui exaltent ses qualités. Paradoxalement, on
ignore bien souvent ce qu’étaient ses vraies fonctions, ses origines, ou tout simplement qui étaient ces hommes.
Les Espagnols ont introduit au XVI siècle des bovins sur le continent américain, les mettant sous la surveillance
de vaqueros . Avec la fin de la domination espagnole et le départ des propriétaires des ranchos, les troupeaux se
sont retrouvés à l’état sauvage. En1820, lorsqu’ arrivent les premiers colons, le Texas compte près de 3 500 000
animaux disponibles, les longhorns, surtout situés au Sud.
Des Américains essaient une première fois de tirer profit de ces animaux, mais pour cela il faut des hommes
capables de gérer le bétail : si on les appelle encore les , le nom de cow-boy se répand peu à peu. Ils
commencent à mener les bêtes à destination des centres de consommation du Missouri ou de la Nouvelle-
Orléans.
Lors de la ruée vers l’or, ces nouveaux débouchés se trouvent à l’Ouest, mais après une tentative réussie de mener
les bêtes à Denver, la guerre de sécession emporte l’élevage dans la tourmente. Alors que les cow-boys, puis les
rancheros sont mobilisés, la terrible sécheresse de1862/63 décime les troupeaux livrés à eux-mêmes. À la fin de
la guerre, le Texas est ruiné, mais bien vite le troupeau se reconstitue.
Au début des années 1860, l’immigration croissante et l’urbanisation des États-Unis ont conduit à un
développement du marché de la viande bovine.
Un marchand de bestiaux de l’Illinois du nom de Joseph Mc Coy, s’en rend compte et cherche un point de
jonction entre les éleveurs et les acheteurs que l’on puisse joindre sans trop de dangers : il trouve son bonheur à
Abiléne, terminus ferroviaire. Cependant, il reste à amener les bêtes de leur point d’origine jusqu’à cette gare, soit
un parcours de près de 1000 km vers le Nord : c’est là le début de l’aventure qui a rendu célèbres les cow-boys, la
grande transhumance.


Qui est-il ?

On a beaucoup oublié que derrière la liberté que l’on associe toujours inévitablement au cow-boy, celui-ci a un
statut subalterne peu enviable, avec des revenus des plus dérisoires. Alors, et contrairement à toutes les idées
reçues colportées par le mythe, ce sont bien souvent des noirs (1/3 des effectifs), des mexicains ou des métis qui
composent une bonne partie des 35 000 à 40 000 cow-boys qui empruntent la piste entre 1865 et 1890.
On connaît les équipements typiques du cow-boy, mais là encore celui-ci n’a rien inventé : les techniques
utilisées montrent une filiation indiscutable avec les pratiques des ranchos mexicains, ce qui a été largement
oublié par la légende, préférant faire du cow-boy un homme « pur américain ».
Ils devaient capturer le bétail sauvage, et ils ont inventé pour cela une corde à noeud coulant portée au bout d’une
perche, le lazo, qui devient plus tard le lasso que l’on connaît. Long de 9 à 18 mètres, il est fait de corde ou de
cuir et son maniement requiert une bonne expérience : sur un cheval au galop, il faut en faire tourner la boucle
pour la jeter sur le cou de l’animal, puis enrouler l’autre extrémité autour du pommeau de la selle.
Au niveau de l’équipement on trouve l’indispensable chapeau large qui est un héritier direct du sombrero
mexicain. Le Stetson est un des modèles les plus appréciés. Le foulard pour se protéger de la poussière comme
les éperons pour diriger le cheval sont également empruntés aux . À cela se rajoutent les bottes et des
jambières en gros cuir, les chaparreras là encore d’origine mexicaine. La panoplie se complète d’un pantalon
solide, d’une couverture et d’un ciré, parfois d’un révolver prêté par l’employeur (très peu de cow-boys ont les
moyens de se payer une arme personnelle).
Mais surtout, le principal outil du cow-boy, c’est son cheval. Un vieux dicton de l’Ouest ne dit-il pas qu'un
homme à pied est tout sauf un homme ? il appartient quasiment toujours au patron. Autre élément très important,
la selle. C’est souvent la seule richesse du cow-boy qui a économisé des mois durant pour pouvoir la choisir avec
soin : il passe le plus clair de son temps dessus.
Le drive dure entre 5 et 13 semaines selon la route empruntée et les imprévus. Avant d’emmener les bêtes vers
leur dernière destination, il faut d'abord les regrouper, les trier puis marquer les jeunes veaux. Le cow-boy utilise
alors son lasso pour attraper les animaux. Cette étape, le , dure plusieurs semaines, car il faut rassembler
plusieurs milliers de bêtes sur un territoire très étendu.
Une fois le terminé, c’est le départ. La distance parcourue varie de 20 à 40 kilomètres par jour. Le
chemin est guidé par les points d’eau où l’on peut s’arrêter pour faire paître le troupeau.
L’équipe est constituée d’une dizaine de cow-boys dirigés par un chef, le . Ce dernier est responsable du
troupeau, il connaît la piste, les points d’eau et les passages à gué. À cela s’ajoutent le cuisinier et le guide indien
qui ouvrent la route avec un peu d’avance.
Avec une vie si trépidante, il faut prendre des forces. Pour cela, le emmène des provisions : la route
est longue et sur les 1000 km, elle ne comporte qu’une seule épicerie. On mange des biscuits, du bacon, du ,
avec parfois pour améliorer l’ordinaire du gibier ou un boeuf du troupeau que l’on a dû abattre. Avec une
nourriture si monotone, le cuisinier n’est pas très bien placé dans le coeur des cow-boys qui dans leurs récits lui
donnent une place peu enviable.

L'arrivée en ville :

Enfin, c’est l’arrivée en ville, dans ces « cow-towns » à la si mauvaise réputation. Ces villes ont servi de base
pour les décors des westerns hollywoodiens du début du XX siècle. Pour les habitants, c’est à la fois une
aubaine et une catastrophe de voir débouler cette troupe crasseuse et bruyante : catastrophe car les cow-boys ont
mauvaise réputation, aubaine car en quelques jours, ils vont dépenser la quasi-totalité de leur salaire dans les
commerces locaux, et parce que le troupeau qu’ils amènent est le poumon économique de la ville. Au final, après
quelques jours dans ces « Saloon de l’Ouest », le dernier dollar sonne sur le comptoir, le cow-boy est sans le sou,
et doit retrouver du travail. Il doit alors s’engager chez un patron de ranch qui éponge ses dettes grâce à une
avance sur le prochain salaire.
En1870, le gouvernement américain ouvre des terres à de nouveaux émigrants. Cependant, la cohabitation avec
les nouveaux venus est difficile, voire impossible, ce qui provoque des guerres du bétail ("cattle wars"). Les
fermiers se regroupent en syndicats dès 1874 et clôturent leurs exploitations avec du fil de fer barbelé.
Le chemin de fera en effet été la seconde grande cause de la fin des transhumances. Les lignes ferroviaires se
sont allongées, et elles relient à présent directement Chicago au Texas. Transport qui amène de nombreux colons
qui envahissent la prairie et ne voient pas d’un très bon oeil ces grands déplacements…
Il y a eu aussi des facteurs climatiques et sociaux qui achevèrent de le faire disparaître. L'hiver 1886/87 est très
rude : le cheptel est décimé. La piste est finie, et la nostalgie commence…
Le cow-boy ayant disparu, son mythe va pouvoir s'installer.
À la fin du XIX siècle, le public américain se lasse des aventures de cape et d'épée typiquement européennes. En
1860, Ned Butline renouvelle le genre. Alors que la guerre civile fait rage, il sillonne l'ouest et rencontre William
F. Cody, un jeune éclaireur "vaniteux comme une jolie femme". Dans le New York Weekly, il commence à conter
les aventures de celui qu'on appelle désormais Buffalo Bill. Les Américains trouvent alors dans le cow-boy une
identité nationale : le cow-boy symbolise l'homme habile, courageux, entreprenant et individualiste. Il représente
en cela les valeurs fondatrices des Etats-Unis.
Tout d'abord au travers des rodéos, ces concours d'habileté à cheval sensés reproduire le round-up. Ces
évènements sont des prétextes pour le cow-boy de faire la démonstration de sa capacité à utiliser au mieux sa
monture en attrapant à l’aide du lasso des bouvillons lâchés dans une arène. À la fin du XIX siècle, le rodéo
spectacle devient très populaire.
Buffalo Bill sent l’opportunité qu’il pourrait avoir en profitant de sa popularité grandissante : il lance le Wild
West Show en 1883. Pendant 3 heures, sous un chapiteau de cirque, les spectateurs assistent à toutes les scènes
qui symbolisent l ' Ouest . .
Enfin, ce sont les balbutiements du cinéma avec dès 1903 le premier western : . Ces
premiers films se soucient peu de la réalité historique.

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