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 Canada, la crainte de l'annexion aux États-Unis

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Général Lawrence Sisco
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Général Lawrence Sisco


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Canada, la crainte de l'annexion aux États-Unis Empty
MessageSujet: Canada, la crainte de l'annexion aux États-Unis   Canada, la crainte de l'annexion aux États-Unis Icon_minitimeDim 10 Mai 2015 - 11:40

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Incidence de la guerre de Sécession




De 1861 à 1865, les États-Unis d'Amérique sont aux prises avec un conflit interne qui déchire leur pays. Ce conflit influence la vie quotidienne des populations habitant dans les colonies britanniques de l'Amérique du Nord. Le commerce continental et transatlantique s'en voit affecté et les batailles qui se déroulent bien au sud de la frontière créent une certaine tension sur tout le continent. Les textes qui suivent abordent certains aspects de l'incidence qu'a eue la guerre de Sécession sur la vie au sein des colonies britanniques de l'Amérique du Nord. Comme ces dernières sont sur le point de réorganiser leur structure politique en créant un nouveau pays, le Canada, il est intéressant de se questionner sur l'incidence qu'a eue la guerre de Sécession américaine sur le processus menant à la Confédération de 1867.


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La crainte de l'annexion aux États-Unis
Depuis 1850, William Seward, secrétaire d'État des États-Unis durant la guerre de Sécession et annexionniste, est convaincu que l'Amérique du Nord britannique (ANB) finira par faire partie des États-Unis. Au moment où il devient de plus en plus évident que le Nord remporterait la guerre, la crainte de voir l'expansionnisme américain tourner son attention vers elle s'empare de la population des colonies britanniques.
Dans les Canadas et dans les Maritimes, plusieurs croient que l'armée unioniste victorieuse pourrait occuper son « oisivité » en conquérant l'ANB. La possibilité d'annexion menace encore plus le nord-ouest de ce qui est le Canada actuel. En 1860, Seward encourage les gens de la Terre de Rupert à conquérir cette contrée sauvage et à créer un grand État pour l'Union américaine.
Aux élections de 1864, le Parti républicain utilise l'annexion pour attirer le soutien des Américains d'origine irlandaise et des gens affamés de conquêtes territoriales. En 1865-1866, le mouvement annexionniste joue un rôle important dans la fin de la réciprocité. Un projet de loi en faveur de l'annexion présenté par le général Banks est adopté par la Chambre des représentants des États-Unis au mois de juillet 1866. La loi vise à permettre l'appropriation par les États-Unis de tout ce qui est le Canada actuel.
Qu'elle soit justifiée ou non, la crainte de l'annexion joue un rôle prépondérant dans la naissance de la Confédération canadienne et dans la nature de sa constitution. Après avoir vu les horreurs de la guerre civile causée par les divisions au sein du fédéralisme américain, les [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] décident d'établir un fédéralisme plus fort que celui des États-Unis.





Citation:
D'abord il s'occupera d'anéantir la Sécession complètement et pour toujours, ensuite de la Couronne britannique. Il séparera le Canada.
(traduction d'une chanson de route sur l'air de Yankee Doodle, 1861).



Citation:

Nos cousins américains des États du Nord, qui ont vécu l'attente, les revendications et les réprimandes, vivent maintenant leurs moments de vantardise, d'expansionnisme et de brutalité. [traduction libre]
(Quebec Gazette, le 7 avril 1865).



Citation:

Si nous laissons passer sans mot dire la chance (la Confédération) qui se présente à nous, que nous le désirions ou non, nous serons forcés d'adhérer à l'Union américaine soit par la violence, ou par l'inclinaison qui nous y fera glisser imperceptiblement.
(Hunter Rose et Lemieux, 1865, p. 6)




Incursions et escarmouches
Lorsque le premier coup de feu de la guerre de Sécession est tiré à Fort Sumter en 1861, une période de détérioration des relations s'installe entre l'Amérique du Nord britannique et les États-Unis, qui va durer tout au cours de la guerre et plusieurs années après.
Même s'il existe déjà de multiples raisons pour unir les colonies en 1867, la guerre de Sécession est l'élan décisif vers la Confédération. Durant la guerre de 1861 à 1864, les relations entre les deux pays connaissent beaucoup de hauts et de bas. Parmi les pires moments de crise, on trouve [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien][Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].
L'affaire du Trent
Le 8 novembre 1861, le U.S.S. Jacinto, faisant fi des lois internationales, arraisonne le paquebot postal Trent en partance de La Havane en route vers l'Angleterre, et arrête deux diplomates confédérés et leur secrétaire, en mission diplomatique. Ils sont incarcérés à Boston. Le gouvernement britannique exige leur remise en liberté.
L'affaire fait de grands remous en Amérique du Nord britannique, car les Maritimes et le Canada s'aperçoivent qu'ils pourraient devenir un champ de bataille au centre d'un conflit entre Britanniques et Unionistes. On fait appel à l'armée. Londres annonce qu'elle défendrait ses colonies avec toutes ses ressources et envoye 14 000 officiers et soldats en renfort. Le 26 décembre 1861, les prisonniers sont relâchés et la tension s'amenuise.


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L'incident du Chesapeake
Le 7 décembre 1863, un groupe de Confédérés s'empare du navire Chesapeake en partance de New York vers Portland. Ils atteignent les eaux territoriales britanniques près des côtes du Nouveau-Brunswick et de la Nouvelle-Écosse. Le groupe souhaite vendre la cargaison du bâtiment dans les Maritimes afin d'acheter des armes, et transformer le Chesapeake en navire corsaire pour attaquer les navires marchands du Nord.
Le 16 décembre, à St. Margaret's Bay, en Nouvelle-Écosse, deux navires du Nord capturent le Chesapeake. Toujours dans les eaux territoriales britanniques, les Américains recherchent un petit navire de la Nouvelle-Écosse, l'Investigator, dans l'espoir d'y trouver des fugitifs. Par ces actes, les Confédérés et les Unionistes violent tous deux la neutralité britannique.
Même si l'incident a peu de conséquences, il indique aux colonies britanniques que le Sud utiliserait les Maritimes et le Canada comme base d'opérations pour combattre le Nord.


L'attaque de St. Albans


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Le 19 octobre 1864, un groupe d'agents confédérés en civil dérobe trois banques dans le village de St. Albans, au Vermont, et s'empare de 200 000 dollars. Montant des chevaux volés, ils tuent un poursuivant américain et franchissent la frontière canadienne pour atteindre Montréal.
Le gouvernement du Canada arrête les malfaiteurs et retourne l'argent, mais ces mesures n'assouvissent pas les craintes et ne réduisent pas la colère des États du Nord, qui y voient un acte d'hostilité envers eux. Des troupes américaines reçoivent l'ordre de poursuivre les voleurs au Canada et de les éliminer si cela s'avérait nécessaire. Si on avait respecté les ordres, on aurait violé la neutralité du Canada et une guerre aurait pu être déclenchée. Le président Lincoln révoque l'ordre, constatant qu'un conflit canado-américain ne ferait que servir la cause du Sud. Néanmoins, le bruit court que les États-Unis abrogeraient le Traité de réciprocité en guise de représailles.
Pour un récit de cet épisode, consultez [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] traduction libre de l'article « New from Quebec », paru dans le Montreal Gazette, le 20 octobre 1864.
Voir aussi [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], traduction libre de l'article « Late American Telegrams » sur l'attaque paru dans le Colonial Standard (Pictou [Nouvelle-Écosse]), le 25 octobre 1864.​​
Les Noirs, l'antiesclavagisme et le « chemin de fer » clandestin
Les esclaves noirs sont amenés au Canada dès 1608. En 1759, on en compte plus de 1000 en Nouvelle-France. Lorsque cette dernière est cédée à l'Angleterre en 1763, de nombreux Loyalistes immigrent des États-Unis au Canada avec leurs esclaves. Toutefois, la plupart des esclaves qui s'établissent en Nouvelle-Écosse après la Révolution américaine sont libres. Au mois d'août 1834, l'esclavage est aboli à travers tout l'Empire britannique, y compris les colonies britanniques de l'Amérique du Nord. Au déclenchement de la guerre de Sécession, même si les allégeances des colonies britanniques de l'Amérique du Nord ne sont pas nécessairement en faveur du Nord, elles étaient clairement antiesclavagistes.
Le « chemin de fer » clandestin est un réseau de maisons sûres et de personnes souhaitant aider les esclaves évadés à atteindre les États libres au nord des États-Unis et au Canada. Il tient ses opérations de 1840 à 1860 environ. Il est fort achalandé après l'adoption en 1850 du Fugitive Slave Act qui permet aux chasseurs d'esclaves de poursuivre les fugitifs jusqu'en terres libres. On estime à 30 000 le nombre de Noirs qui atteignent le Canada par ce réseau. Son « conducteur » le plus célèbre s'appelle Harriet Tubman.
Le célèbre abolitionniste américain [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] visite le Canada en 1858. Il choisit Chatham dans le Canada-Ouest pour s'établir en toute sûreté, élaborer sa stratégie, rédiger une constitution pour le gouvernement provisoire qu'il avait imaginé et rallier les gens en faveur de l'abolition de l'esclavage.





Citation:
Je m'en vais au Canada, cette contrée froide et lointaine. Les pénibles effets de l'esclavage, je ne peux plus les supporter - Adieu mon maître, ne me cherche pas. Je m'en vais au Canada où les hommes de couleur sont libres.
(Traduction d'une version de la chanson « The Free Slave » de l'abolitionniste américain George W. Clark)



Citation:

Ici, l'esclave a trouvé la liberté. Avant la guerre de Sécession (1861-1865), Windsor avait été un important débarcadaire du « chemin de fer » clandestin. Échappant à l'esclavage, des milliers de fugitifs venus du Sud, hommes, femmes et enfants, arrivèrent au Canada près de cet endroit, et trouvèrent l'amitié, la liberté et la protection du drapeau britannique.
(Traduction libre d'une plaque commémorative qui se trouve à Windsor, Ontario)



Citation:

Le Canada ne fait pas que vivre en harmonie avec les Noirs. Au coeur de notre longue bataille pour la liberté, il fut celui qui nous guida dans les ténèbres.
(Traduction libre d'un discours de Martin Luther King fils., CBC Massey Lectures, 1967)


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Harriet Tubman naît esclave dans le Maryland en 1820. Elle réussit toutefois à s'évader en 1849, mais elle retourne dans le Sud au moins 19 fois pour conduire des fugitifs vers les États du Nord et la liberté. En 1850, à cause duFugitive Slave Act, le Nord devient dangereux pour les esclaves. Harriet fait 11 voyages, menant au Canada plus de 300 « passagers » à bord du « chemin de fer » clandestin. Ils ne se déplacent que la nuit, trouvant refuge dans des granges, des cheminées ou des meules de foin. Elle ne permet à personne d'abandonner ou de faire demi-tour. Un jour, elle pointe son arme en direction d'un fugitif découragé et lui lance : « Avance ou meurs »; lui et tous les autres atteignent le Canada sains et saufs.
John Brown


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Lors de la réunion, Brown fait part de son plan pour attaquer Harpers Ferry en Virginie occidentale, pour armer ses alliés et partir ensuite vers le Sud écraser l'esclavage. Lors de rencontres ultérieures à Chatham, on adopte la « Provisional Constitution and Ordinances for the People of the United States » et on élit les hauts fonctionnaires du gouvernement provisoire.
Osborne Anderson, un Noir canadien, participe à l'attaque désastreuse sur Harpers Ferry. Des 21 hommes qui combattent aux côtés de Brown, dix périssent, six s'échappent (parmi eux cinq réusissent à atteindre le Canada et la liberté) et cinq autres, y compris Brown, sont pendus plus tard. L'attaque sur Harpers Ferry reçoit un accueil favorable au Canada, et plusieurs perçoivent Brown comme un héros.
Opérations des Confédérés au Canada
Au déclenchement de la guerre de Sécession en 1861, la Grande-Bretagne, donc l'Amérique du Nord britannique (ANB), se déclare neutre. Le Nord perçoit cette proclamation comme un acte de soutien envers le Sud, région que les Britanniques reconnaissent comme belligérante. Les diplomates britanniques font très peu pour nier cette conviction. Au début, les allégeances de l'ANB sont plutôt contre l'esclavage et contre la sécession.
Toutefois, l'attitude change après que la guerre a eu engendré des difficultés économiques, que la crainte d'une attaque américaine a été installée et qu'une croyance voulant que l'objectif caché du Nord ne soit pas d'abolir l'esclavage, mais d'écraser le Sud a été répandue. Un nombre croissant de personnes au nord de la frontière croient qu'une victoire du Sud serait le meilleur moyen de défense et la meilleure garantie d'obtenir l'indépendance. La crainte de l'annexion augmente sans cesse. L'affaire du Trent et l'incident du Chesapeake contribuent à hausser la tension entre l'ANB et le Nord américain. Même si le Nord et le Sud violent la neutralité britannique, le favoritisme avoué de l'ANB pour le Sud, ou du moins son aversion grandissante envers le Nord, fait d'elle une base invitante pour les agents confédérés.
Extraits de Confederate Operations in Canada and New York


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Le capitaine Thomas Hines est le premier officier sudiste à être choisi par le président confédéré Jefferson Davis pour servir le long de la frontière nord. Un récit écrit à la troisième personne publié dans le Southern Bivouac se lisait comme suit :
En mars 1864, M. Davis choisit d'envoyer dans les territoires du Nord des officiers confédérés spécialement affectés à la libération des prisonniers sudistes. Pour mener à bien sa mission, Hines a reçu l'autorité de rassembler et d'organiser tous les soldats confédérés se trouvant au Canada, la plupart étant eux-mêmes des évadés. Il devait commander les forces ainsi réunies, mais par la suite, il a reçu l'ordre de se présenter aux commissaires qui… avaient atteint le Canada en mai (1864) et d'obéir à leurs instructions.
Un rapport d'agents confédérés en « mission spéciale au Canada » :
L'hôtel Queen's où nous avons été hébergés faisait face à la baie de Toronto. On peut dire que nous avions établi notre quartier général dans cet hôtel… Tout à Toronto laissait entrevoir un séjour agréable. Les plus grands journaux canadiens étaient publiés ici, et le Sud a été l'objet de commentaires favorables à la suite des événements.


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Rapport du capitaine John Y. Beall dont la tentative de libérer des prisonniers confédérés de l'île de Johnson dans le lac Érié a échoué. Extrait d'une lettre écrite à l'éditorialiste d'un journal canadien qui avait critiqué sa conduite :
Dès mon arrivée au Canada, je suis allé rencontrer le colonel Thompson à Toronto… Il m'a confié la mission de capturer le Michigan (14 canons) et de libérer les officiers confédérés emprisonnés dans l'île de Johnson… La stratégie a été établie… Je me suis rendu à Windsor pour rassembler mes hommes… Le lundi matin, l'opération a commencé… Près de l'île de Kelly, je me suis emparé du Philo Parsons… Lorsque l'Island Queen s'est approché, il a été à son tour capturé. Comme j'amorçais l'attaque contre le Michigan, 17 de mes hommes se sont mutinés… Je me suis vu dans l'obligation de faire demi-tour…
Dans un autre communiqué transmis à un journal canadien, le capitaine Beall défend sa conduite :
Monsieur le Rédacteur en chef, vous prétendez que la conduite de ceux qui ont capturé deux vapeurs sur le lac Érié enfreint les lois du Canada… Les États-Unis mènent une guerre contre les États confédérés sur le lac Érié… Les Confédérés ont tous les droits de riposter à condition de le faire sans enfreindre vos lois… Cette opération n'a pas violé vos lois… Cette attaque avait été planifiée et destinée à être mise à exécution aux États-Unis; aucun Canadien ne s'y trouvait et personne n'a été enrôlé au Canada… Aucun acte hostile n'a été commis sur les eaux ou sur le sol canadien.


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Le lieutenant Young a conduit l'attaque de St. Albans :
Une profonde commotion s'est installée partout aux États-Unis et au Canada le matin du 20 octobre 1864. Les journaux ont publié les détails de l'attaque de St. Albans au Vermont par une bande de soldats confédérés. Apparemment, l'attaque avait été conduite par le lieutenant Bennet H. Young, du Kentucky. Ils ont tiré partout, de nombreux citoyens ont été atteints lors de la mêlée et les malfaiteurs ont dérobé une forte somme dans trois banques de la ville. Les bandits ont été pourchassés par des citoyens… (à la frontière). Les membres de la bande ont passé leurs vêtements civils… se sont dispersés et se sont dirigés à pied vers le Canada… Young et ses camarades préféraient connaître leur destinée dans les cours canadiennes, puisque le gouvernement des États-Unis avait demandé leur extradition.
Source : Confederate Operations in Canada and New York, par John Headley, The Neale Publishing Company, 1906. Traductions libres.
Anecdotes moins connues
On situe entre 40 000 et 50 000 le nombre de Canadiens qui ont participé à la guerre de Sécession. Voici quelques-unes de leurs histoires.
Newton Wolverton


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À l'âge de 15 ans, Newton Wolverton, né à Wolverton, en Ontario, travaille comme cocher à Washington. Il présente alors une pétition pour la paix au président Lincoln de la part d'un groupe de Canadiens à l'époque de l'affaire duTrent. Le président Lincoln lui répond  :
M. Wolverton, je veux que vous retourniez à vos concitoyens et que vous leur disiez que... tant qu'Abraham Lincoln sera président, les États-Unis d'Amérique ne déclareront jamais la guerre à la Grande-Bretagne. [traduction libre]
Le 20 juillet 1861, Wolverton s'enrôle dans l'armée unioniste. Il revient au Canada au sein de l'armée canadienne pour protéger la frontière après l'attaque de St. Albans et pendant les incursions des Fenians. Plus tard, il devient directeur du Woodstock College et reçoit un doctorat honorifique de l'Université McMaster à Hamilton.
Calixa Lavallée
Calixa Lavallée, compositeur de l'hymne national « Ô Canada » naît à Verchères, au Québec, en 1842. Il part pour les États-Unis en 1857 et vit au Rhode Island où il s'enrôle dans l'armée unioniste. Pendant et après la guerre, il voyage entre le Canada et les États-Unis et développe sa carrière musicale. Il meurt à Boston en 1891 et ses restes sont ramenés à Montréal en 1933.
Jock Flemming
Jock Flemming est pilote de port à Halifax en août 1864 quand le corsaire marchand confédéré CSS Tallahassee vient s'amarrer dans le port après un long voyage le long de la côte est des États-Unis. Le navire a besoin d'entretien et de ravitaillement en combustible. Colonie neutre, la Nouvelle-Écosse n'est pas impliquée dans la guerre de Sécession. Par suite d'un incident diplomatique mineur, on demande au Tallahassee de quitter le port. Flemming pilote alors le navire à travers l'Eastern Passage, passage étroit, peu profond et dangereux, pour permettre au capitaine d'éviter les navires de guerre des États du Nord supposément en attente à l'extérieur du port. Ce tour de force de pilotage a fait de Jock Flemming un homme célèbre.
Sarah Emma Edmonds


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Sarah Emma Edmonds, du Nouveau-Brunswick, s'enrôle dans l'armée unioniste en 1861. Déguisée en garçon, elle sert en tant qu'infirmière, espion et aide de camp d'un général pendant deux ans. Elle combat au sein de la cavalerie à Antietam et lutte contre les armées de l'Ouest avant de tomber malade. Elle s'établit alors à St. Louis, ville remplie d'espions confédérés qu'elle espionnait à son tour au profit du Nord. Elle se marie et s'installe aux États-Unis où ses compagnons d'armes apprennent sa véritable identité lors d'une réunion régimentaire en 1884.
Jerry Cronan
Le soldat Jerry Cronan meurt des blessures qu'il a reçues lors de la bataille de Spotsylvania. C'est le seul Confédéré canadien enterré au cimetière national d'Arlington. Peu de temps après son enterrement, cet endroit devient un cimetière pour les soldats unionistes. Le soldat Cronan peut prétendre à la célébrité de deux manières : comme Canadien et comme Confédéré enterré dans un cimetière de l'ennemi vainqueur.




Source Anxious for a little war: the involvement of Canadians in the Civil War of the United States par Tom Brooks et Robert Trueman, Toronto : WWEC, c1993.

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