Dans l'Ouest Américain, au milieu du XIXeme siècle, le coton était relativement cher, pour palier cette absence de coton, les femmes filaient à la main des polis de bisons, de loup ou de coyotes mais celà sans grand succès. Le plus souvent, on taille pantalons, vestes et jupes dans la toile d'une tente ou dans la bache du chariot. Pour l'hiver, on y ajoute une doublure faite de fourrure de castor ou d'ours.
Jusque dans les années 1850, 1860, il n'existait pas encore d'industrie de la confection c'est pour celà que les femmes coupaient et cousaient les vetements de la famille. Petit à petit, le développement du convoyage permet de livrer des fripes achetées dans les grandes villes de l'Est ce qui facilite la vie des fermiers et des gens modestes qui peuvent enfin s'habiller à prix modique. Les habits se veulent pratiques et fonctionnels excepté le Dimanche et les grandes cérémonies familiales ou l'on doit etre élégant.
Les couleurs prédominates sont le gris et les couleurs sombres pour les deux sexes. La femme porte une jupe en tire-taine avec un tablier épais qui protège celle-ci et un corsage de calicot. La chemise et le pantalon chez les hommes sont fabriqués dans du tissu grossier de laine et le gilet et la veste sont faits de toile épaisse; les bretelles en toile sont préférées à la ceinture car elles laissent les travailleurs plus libres de leurs mouvements.
Fin XIXeme, les femmes portent des chapeaux qui copient les modèles du XVIII eme siècle avec une abondance de flaurs, de bords démesurés, des plumes et des voiles. Ils se posent inclinés vers l'avant et se maintienent sur la chevelure avec de longues épingles