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 Guerres Indiennes en Amérique du Nord

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MessageSujet: Guerres Indiennes en Amérique du Nord   Guerres Indiennes en Amérique du Nord Icon_minitimeSam 21 Jan 2012 - 9:36

Les Seminoles représentent une tribu Indienne Creek établis en Floride dans les années 1700 par la migration de Creeks de Georgie et d'Alabama.
Lorsque les colons espagnols affluèrent en Floride souvent leurrés par les termes favorables utilisés pour l'acquisition des terres, ils encouragèrent les Séminoles à s'établir en fermes pour arrêter la progression des Anglais vers le Sud.
Certains esclaves échappés, rejoignirent également la Floride pour essayer de se faire une place en dehors de l'influence de leurs maîtres Etats-Uniens. L'acceptation d'esclaves fugitifs par les Seminoles était un autre sujet douloureux et fut le prétexte fourni par l'armée US pour attaquer les Seminoles en Floride et au Sud de la Georgie.
Au lieu de devenir plus Espagnole, la Floride devint plus "Américaine".
• Le fort Seminole d'Apalachicola, aussi nommé Negro Fort, avait été rasé par les Américains en 1816 pour punir les Séminoles d'y avoir accueilli des esclaves.
• En décembre 1817, les forces de l'Armée US sous le commandement du General Andrew Jackson envahissent l'est de la Floride ce qui constitue le début de la première guerre Séminole.
• Les forces de Jackson prirent St Mark le 7 avril et Pensacola le 24 mai 1818. Des expéditions militaires Américaines non officielles continuèrent jusqu'à ce que l'Espagne cède le territoire.
En 1818 le Secrétaire d'Etat de James Monroe, John Quincy Adams definit la position Américaine à ce sujet. Adams accusait l'Espagne de ne pas respecter le traité de Pinkney en ne contrôlant pas les Seminoles et refusait de s'excuser pour les actions de Jackson.
Les troupes dirigées par General Andrew Jackson obtinrent rapidement la défaite des Seminoles. Finalement après plusieurs expéditions sur le territoire par l'armée américaine, l'Espagne céda la Floride aux Etats-Unis par le traité de Adams-Onis signé en 1819 qui prit effet le 22 février 1821.
Le gouvernement fédéral commença immédiatement ses efforts pour déporter les Seminoles en les encourageant à rejoindre le Territoire Indien (actuel Oklahoma). Mais certaines tribus acceptèrent de partir, alors que d'autres se réfugièrent dans les Everglades.
3.1.2 "Northwest Black Hawk War" 1832
Cette guerre s'est déroulée du 5 avril au 22 août 1832, en Illinois (aujourd'hui Wisconsin).
Un guerrier Sauk nommé Black Hawk essaya en vain de reconquérir les terres tribales en Illinois. Ses compagnons d'armes furent massacrés en s'enfuyant à travers l'Ouest du Territoire du Michigan (Wisconsin) juste en dessous de "Bad Axe River" (cliquer sur la carte ci-dessous pour l'agrandir)
• En avril 1832, environ 500 Indiens Sauk et Fox, sous la conduite du chef Black Hawk quitte le territoire Iowa pour se rendre, dans la région sud-ouest des Grands Lacs, afin d'essayer de reconquérir les terres tribales perdues à la suite d'un traité contesté, signé en 1805 à Saint Louis. De plus, Black Hawk avait entendu dire que les tombes de ses ancêtres avaient été profannées par des squatters blancs.
• Le 6 avril: Black Hawk traverse la "Mississippi River" avec 500 guerriers Sauk et reprend le village Saukenak. Le retour de ces Indiens sema la panique parmi les colons blancs, et le gouverneur Reynolds envoya la réserve (avec le jeune Abraham Lincoln) et les troupes, commandées par le General Edmund Gaines pour tenter une démarche d'apaisement. Les négociations étant impossibles avec les jeunes squatters, Black Hawk essaya de rassembler plusieurs tribus, il ne trouva finalement que 100 Fox pour l'aider.
• Le 14 mai se déroule la bataille de Stillman's Run sur la "Rock River". Black Hawk était isolé pour rencontrer des chefs Potawatomies. Il est informé de la présence de 300 soldats de la milice Américaine beaucoup mieux armés. Black Hawk et ses guerriers parviennent à mettre en fuite les soldats en poussant son cri de guerre. Les Indiens remportent la victoire. Douze Américains seront tués contre cinq guerriers partisans de Black Hawk.
Dans l'attente de renforts du Bas Canada, la bande de Black Hawk commence à souffrir de famine. Il décide de faire traverser le Mississippi aux femmes et aux enfants pour les mettre en sécurité. Ils construisent des radeaux et descendent la "Wisconsin River" jusqu'au Mississippi.
• Le 28 juillet ils sont poursuivis par 750 miliciens sous les ordres du Général James Henry et du Colonel Henry Dodge qui prennent position à Wisconsin Heights. Black Hawk et ses guerriers se sont mis en position en contre-bas. Il y a échange de coups de feu. Black Hawk et ses guerriers retiennent suffisamment longtemps l'armée américaine pour permettre aux femmes et aux enfants de traverser la "Wisconsin River" en sécurité. Les Indiens perdirent 68 hommes et décident de se replier au confluent, à "Bad Axe River" sur la"Mississippi River". Ils atteignent "Mississippi River" le 1er août et entreprennent de la traverser, sans être préparés à ce qui les attend. Le courant est violent et, si certains réussissent à atteindre l'autre rive, par contre d'autres se noient.
• Le 2 août l'armée américaine rattrape Black Hawk. Le combat se poursuivit sur l'eau. Un bateau à vapeur américain, le Warrior les rejoint. Black Hawk hisse le drapeau blanc de la reddition mais les soldats n'en tiennent pas compte, le canon du bateau fait feu abattant 23 guerriers Indiens. L'événement est connu sous le nom de Massacre de Bad Axe River.
27 août: Black Hawk est capturé. Bien que Black Hawk était en train de se rendre les soldats du general Atkinson attaquèrent tuant 300 Indiens hommes femmes et enfants qui ne cherchaient qu'à se mettre en sécurité. Ceux qui avaient survécu furent achevés par des Sioux ennemis traditionnels des Sauk et des Fox.
Black Hawk put s'échapper avec son fils Whirling Thunder. Ils seront capturés pour la rançon par des Winnebagos qui les remettront au colonel Zachary Taylor. Emprisonné dans une forteresse, il retourna en Iowa un an après.
Un an avant sa mort il déclara: "Rock River was a beautiful country. I liked my town, my cornfields, and the home of my people. I fought for them."
3.1.3 La piste des Larmes
On appelle généralement "Trail of Tears" (La Piste des Larmes) la migration forcée des tribus Amérindiennes de leurs terres ancestrales du Sud-Est des Etats-Unis vers l' "Indian Territory" (l'actuel Oklahoma), décidée illégalement par le gouvernement des États-Unis, pendant la période de 1830 à 1842, plus spécialement la migration forcée des Cherokees de 1838-1839.
Traité de New Echota du 29 décembre 1835
Une scission apparut au sein de la Nation Cherokee. Un petit groupe emmené par Major Ridge, son fils John et son neveu Elias Boudinot alias Buck Watie (tous Indiens Cherokee ayant adopté des noms Américains), croyaient qu'une nouvelle résistance aux demandes de la Géorgie et du gouvernement US était vaine. Ainsi, ils soutenaient que la Nation Cherokee devrait se préparer à se déplacer vers l' "Indian Territory" désigné par le gouvernement. Ils avaient peu de soutien à l'intérieur de la Nation Cherokee. On les connaissait sous le nom de "Ridge Party" ou "Treaty Party". Un groupe plus important emmené par John Ross, continuait à refuser de quitter leur terre.
Le "Ridge Party" et le gouvernement Cherokee élu envoyèrent deux délégations indépendantes pour la négociation d'un traité. En fait le traité fut négocié entre Ridge et Boudinot (tous deux très en faveur de la migration) et le gouvernement US représenté par John F. Schermerhorn commissaire du traité. Le traité proposé fut rejeté en octobre 1835 en assemblée par la Nation Cherokee.
Tandis que Chef Ross était à Washington dans l'attente de nouvelles discussions, Schermerhorn organisa à New Echota une conférence des membres du conseil en faveur de la migration. 300 à 500 Cherokees sur une population tribale d'au moins 17.000 répondirent aux assignations, et 21 furent favorables à la migration, parmi eux Elias Boudinot (Buck Watie) son fils Stand Watie, Major Ridge et son fils John, signèrent ou approuvèrent d'une croix le Traité de New Echota le 29 décembre 1835. Tous ces signataires le firent en violation d'une loi de la Nation Cherokee préparée par John Ridge, qui avait été passée en 1829. Pas un seul élu officiel de la tribu ne signa ce document. Ce traité cédait toutes les terres Cherokee à l'Est du Mississippi. En dépit des protestations du Conseil National Cherokee et du Chef John Ross auprès du Congrès dénonçant que le document était illégal, le Congrès ratifia le traité le 23 mai 1836, avec une voix de majorité. Quelques années plus tard on apprit que le gouvernement US avait payé un pot de vin de 30.000$ à la délégation Ridge.
• En 1837, 465 membres du "Treaty Party" et partisans de Ridge partirent à l'Ouest pour la nouvelle terre. Mais 17.000 Cherokee restaient sur leurs terres.
• De 1835 à 1837, les blancs menèrent une véritable guerre d'extermination, tout d'abord contre les Creeks en Alabama et contre les Séminoles en Floride (voir deuxième guerre Séminole). Plusieurs autres des cinq nations civilisées eurent leurs propres Pistes des Larmes.
Un peu avant son départ de la présidence Andrew Jackson déclara:
"My friends, circumstances render it impossible that you can flourish in the midst of a civilized community. You have but one remedy within your reach, and that is to remove to the west. And the sooner you do this, the sooner you will commence your career of improvement and prosperity."
La plus fameuse "Trail of Tears" fut celle des Cherokee de Georgie vers l' "Indian Territory" (aujourd'hui Oklahoma) en 1838-1839. Pour les Cherokee l'évènement est appelé "Nunna daul Tsuny", littéralement la "Piste Où ils Pleuraient" ( "The Trail on which They Wept ")
Protestation contre le traité de New Echota
• En février 1838, les Cherokees commémoraient la protestation à propos du Traité de New Echota, signé en 1835. En mars des citoyens américains protestèrent en faveur des Cherokees, contre le traité, parmi eux le philosophe Ralph Waldo Emerson par une lettre adressée au Président Martin Van Buren.
Le rassemblement
- Le 10 mai 1838, sur ordre du Président Martin Van Buren, le Général Scott arrive avec 7.000 soldats et fait un discours-ultimatum aux Cherokees résistants du nord de la Georgie, pour leur annoncer leur migration forcée.


- Le 18 mai, la limite fixée au printemps par le Traité de New Echota étant passée,le General Winfield Scott donne l'ordre aux troupes et aux milices de l'Etat de commencer les opérations de rassemblement dans des camps pour les quelques 17 à 18.000 Tsalagi (Cherokee) ainsi qu'aux 2.000 esclaves, de Caroline du Nord, du Nord de la Géorgie, du Tennessee et de l'Alabama.
- Le 24 mai 1838, les soldats frappent aux portes sous la menace de baïonnettes. Il n'y avait pas de temps pour prendre des objets personnels, les enfants étaient parfois séparés de leurs parents, les plus âgés ou les malades écartés de leur terre sous la menace d'armes n'étaient pas en mesure de résister longtemps. Après une brève protestation, on regroupa tout le monde dans trente et un forts clôturés de palissades (dont 13 pour la Georgie, 5 en Caroline du Nord, 8 au Tennessee et 5 en Alabama) avec généralement uniquement les vêtements qu'ils portaient sur eux; en attendant de les déporter vers l'Ouest. La région souffrait de plus d'une des pires sécheresse, ce qui entraîna la mort d'au moins 1.500 Cherokees dans ces camps.
- Fin juillet 1838 , les Cherokee sont transférés dans onze camps d'internement plus centralisés (10 au Tennessee et 1 en Alabama). A quelques rares exceptions près, tous les Cherokees résidant à l'Est étaient dans des camps d'internement. Selon un rapport militaire de juillet 1838, les sept camps de Charleston (Tennessee) et alentour contenaient plus de 4.800 Cherokees: 700 à l'agence postale, 600 à Rattlesnake Spring, 870 au premier campement de Mouse Creek, 1.600 au second campement de Mouse Creek, 900 à Bedwell Springs, 1.300 à Chestooee, 700 sur la crête Est de l'agence, et 600 à Upper Chatate. Environ 2.000 Cherokees campaient à Gunstocker Spring situé à 13 miles de Calhoun dans le Tennessee.
Fin juillet 1838, à l'exception des Citoyens Indiens de Oconaluftee, de fugitifs cachés dans les montagnes qui rejoignirent Oconaluftee et quelques familles Cherokees éparpillées à l'Est, grâce à une action avec William Holland Thomas, possèdent toujours une terre dans les Great Smoky Mountains et sont connus aujourd'hui sous le nom de "Eastern Band Cherokee" (en Caroline du Nord).
Pendant le rassemblement les Cherokees subirent de nombreux actes de cruauté. Pour tenter d'y mettre fin, le Chef John Ross appella le Président Van Buren pour lui demander de permettre aux Cherokees de surveiller eux-mêmes leur migration, ainsi que pour obtenir de l'argent, de la nourriture et des vêtements. Ce qui lui fut accordé; et John Ross et son frère Lewis en prirent la responsabilité. Les Cherokees furent alors divisés en 16 groupes de 1.000 personnes environ.
Itinéraire par Voies fluviales ("Water Routes")
Trois groupes de Cherokees totalisant 2.800 personnes, firent le voyage par voie fluviale vers le Territoire Indien.
- Le premier de ces trois groupes partit de Ross Landing (Chattanooga), sur "Tennessee River", le 6 juin par bateau à vapeur et péniches. En traversant la "Tennessee River", les pensées des Cherokes allaient vers leur terre qu'ils voyaient disparaître avec la distance. Ils savaient, que pour leur génération, c'était la dernière fois qu'ils voyaient la terre où leurs parents ou grands-parents étaient enterrés. Ils longèrent le Tennessee, traversèrent le nord de l'Alabama, puis entre Decatur et Tuscumbia Landing, le niveau d'eau étant trop bas pour naviguer, firent un détour en train. L'itinéraire prit ensuite la direction du nord à travers le centre du Tennessee et le Kentuchy vers "Ohio River". De l'Ohio vers "Mississippi River" qu'ils suivirent jusqu'à l'embouchure d' "Arkansas River". L'Arkansas mène au Nord-ouest du Territoire Indien, et ils arrivèrent à bord d'un bateau à vapeur à l'embouchure de "Salisaw Creek" près de Fort Coffee le 19 juin 1838.
- Les deux autres groupes souffrirent davantage de forte sécheresse et de maladie (surtout parmi les enfants) et ils n'arrivèrent pas avant la fin de l'été en Territoire Indien.
Itinéraires par les chemins terrestres ("Land Routes")
C'est le 16 octobre 1838 que se situe la date du départ de la partie la plus importante du Peuple Cherokee en vue de se rendre vers le Territoire Indien par les chemins de terre existants et parfois en chemin de fer. Powell informe directement Ross de problèmes permanents pour la traversée en train de "Tennessee River" des groupes, à cause de l'ingérence de colons locaux.
Les Cherokees étaient organisés en détachements de 700 à 1.600 personnes, chacun étant conduit par un chef payé par John Ross. Les Cherokees qui avaient signé le Traité de New Echota faisaient le voyage dans un détachement particulier conduit par John Bell et encadré par le Lieutenant Edward Deas de l'Armée US. Un médecin et parfois un écclésiastique accompagnaient chaque groupe. Des provisions de farine, de maïs, parfois de porc salé, café et sucre, avaient été avancées, mais étaient généralement de mauvaise qualité.
Les conditions de sécheresse et le nombre de personnes déplacées obligeaient à réduire la quantité de fourrage destinée aux animaux de trait utilisés pour le transport des maigres provisions, tandis que les personnes marchaient le plus souvent à pied, en colonne gardée par des soldats des États-Unis en tunique bleue, sur une distance de 1.200 miles (1750 km) par l'une des trois routes empruntées pour se rendre à Tahlequah, en Oklahoma.
En raison de l'état des routes, de la maladie, et de l'hiver rigoureux (il faisait très froid, particulièrement au Sud de l'Illinois et beaucoup n'avaient pas de couvertures), les conditions étaient extrèmement pénibles. Tandis que les premiers groupes atteignaient la "Mississippi River" en novembre, 5.000 (cinq milles) Cherokees restaient immobilisés à l'Est du Mississippi à cause de la présence de glace sur le fleuve, ce qui entraina de nombreux décès. La mort faisait partie des évènements quotidiens.
Les malades et les femmes enceintes restaient à l'arrière dans les bois, pensant être repris par les groupes suivants, ainsi ils ne ralentissaient pas le voyage des soldats accompagnateurs. Mais beaucoup mouraient, le long de la piste, d'hypothermie et de maladie.
Le dernier groupe à partir, avec Chef John Ross, partit par voie fluviale d'abord. John Ross quitta la Georgie en décembre 1838 transportant avec lui les archives et les registres de la Nation Cherokee. Mais à cette époque de l'année, les pluies d'automne-hiver et les centaines de chariots sur la piste boueuse rendaient les routes impraticables. Pendant le mois de janvier certains équipements de secours furent immobilisés dans les glaces entre Ohio et Mississippi Rivers. De plus, Quatie Ross, la femme de Chef Ross, avait donné sa couverture à un enfant. Elle mourut d'une pneumonie à Little Rock. D'autres succombèrent après avoir bu de l'eau croupie.


• En janvier 1839 les premiers groupes arrivent à Fort Gibson.
La plus grande partie de ceux qui marchèrent sur les pistes sont entrés en Oklahoma près de Westville et étaient rejoints par un détachement de soldats US de Fort Gibson. Officiellement l'armée recevait les Cherokees, qui généralement allaient vivre avec ceux qui étaient déjà arrivés, ou attendaient des attributions de terre en campant le long de l'Illinois River ou de ses affluents à l'Est de ce qui est aujourd'hui la ville de Tahlequah.
• En mars 1839 tous les Chirokees survivants étaient arrivés à l'Ouest sur leur nouvel emplacement. Personne ne sait combien sont morts en route, mais le voyage fut particulièrement difficile pour les nouveaux-nés, les enfants et les vieillards. Le médecin missionnaire Elizur Butler qui accompagnait les Cherokees estima le taux de morts ou abandonés à un membre sur quatre, pour l'ensemble de la migration soit approximativement entre 4.000 et 8.000.
• En juin 1839 John Ridge et Elias Boudinot, les principaux auteurs de la négociation du traité de New Echota furent assassinés.
• En août 1839 John Ross fut élu Chef Principal de la Nation Cherokee reconstituée.
• En septembre la Constitution Cherokee est adoptée, sur le modèle de celle des Etats-Unis. Tahlequah est désignée capitale de la Nation Cherokee.
"A common ancestry promotes understanding between Cherokee full bloods and the mixed bloods. They are poles apart in many respects but, under the skin, are still brothers. For one thing, they have Cherokee traditions in common, and no amount of white blood can dilute the remembrance of what happened in centuries past to the Cherokee people."
Grace Steele Woodward
Mais le Peuple Cherokee ne s'est pas assis en rond ni tordu les mains de désespoir. Au milieu des années 1840 ils avaient pris un nouveau départ pour se reconstruire.
Dès leur arrivée les Cherokees commencèrent à construire des maisons, réunir leur famille, leurs communautés, leurs tribus, nettoyer et planter la terre, reconstruire leur nation en "Territoire Indien". Ils édifièrent les premières villes d'Oklahoma. Ils mirent en route leur journal et leurs écoles. Ils construisirent de nouvelles fermes et commencèrent à prospérer. Ils n'étaient pas sur leurs terres ancestrales, mais Andrew Jackson avait promis que finalement cette terre leur serait toujours assurée et garantie:
"No political communities can be formed in that extensive region, except those which are established by the Indians themselves. A barrier has thus been raised for their protection against the encroachment of our citizens. "
A cette époque il y avait encore des débats sur le fait de savoir si les Indiens étaient des humains et s'ils avaient une âme. Aussi, certains étaient choqués que dans les années 1840 les tribus Cherokees dirigent leurs propres écoles non seulement pour les hommes mais aussi pour les femmes, qu'elles impriment leurs journaux en Cherokee et en Anglais.
La nation Cherokee se souvient de cette migration depuis leurs terres ancestrales jusqu'au lieu désigné par le gouvernement "Indian Territory" comme étant "The Trail on which They Wept" ou la "Trail of Tears".

A la mémoire de ceux qui sont morts sur la piste des larmes
La Cherokee Rose - Symbole de la douleur et de la souffrance le long de la Piste où Ils ont Pleuré "Trail Where They Cried."
La dénomination " Piste des larmes" ne vient pas des pleurs versés par les Cherokees pendant leur marche sur la Piste, mais de la compassion ressentie par ceux qui les voyaient passer pour leur voyage vers "Indian Territory" et comment ils en étaient arrivés là? Quand ils voyaient la tragédie se dérouler devant eux, et comment le peuple Cherokee était traité, ils pleuraient pour eux.

A peine les tribus indiennes déportées avaient-elles pris possession de leurs territoires qu'on décida qu'elles faisaient obstacle à l'expansion américaine vers l'Ouest. Après la guerre contre le Mexique au milieu du dix-neuvième siècle, qui agrandit considérablement la superficie du territoire des Etats-Unis, et la découverte d'or en Californie, les Américains poursuivirent leur avancée vers l'Ouest.
Les cessions de terres continuèrent à la fin du XIXe siècle, et le gouvernement fédéral se révéla être comme la force principale de cessions des terres avec la "Dawes Act" de 1887. L'établissement de l'Etat d'Oklahoma en 1907, augmenta encore la pression pour les cessions de terre.
Cette fois, cependant, les Indiens leur opposèrent une résistance beaucoup plus vive. Les guerres avec les Tribus des Plaines furent l'un des facteurs déterminants qui forcèrent les Etats-Unis à conclure des traités dont ils ne déterminaient pas seuls le contenu. Ces tribus ne purent cependant pas résister à la pression expansionniste permanente des blancs, et la résistance des Indiens fut rapidement écrasée par l'armée.
Pendant des années, les Cherokees combattirent devant les tribunaux fédéraux la politique de déplacement des Indiens, mais en vain.
"The Cherokee are probably the most tragic instance of what could have succeeded in American Indian policy and didn't. All these things that Americans would proudly see as the hallmarks of civilization are going to the West by Indian people. They do everything they were asked except one thing. What the Cherokees ultimately are, they may be Christian, they may be literate, they may have a government like ours, but ultimately they are Indian. And in the end, being Indian is what kills them."
Richard White, Historien.
Les quatre autres Nations civilisées furent déportées de la même manière, et connurent aussi leur Piste des larmes.

3.1.4 - Deuxième Guerre Séminole, 1835-1842
Selon le même processus que pour les Cherokees, le gouvernement fit signer à une minorité de Séminoles le traité de Payne Landing (1832), qui leur imposait de quitter leurs terres dans les trois ans. En 1835, l'armée américaine fut envoyée pour faire appliquer ce traité, les Seminoles étaient prêts pour la guerre.
Les campagnes de cette deuxième guerre Seminole sont un modèle de guerre d'embuscades et de coups de main entre les Seminoles et le gouvernement fédéral. Les chefs Séminoles avaient avec eux de 3.000 à 5.000 guerriers qui n'avaient pas peur de se mesurer à quatre généraux US,10.000 soldats réguliers et 30.000 miliciens, 1.500 hommes moururent et 20 millions de dollars furent dépensés pour forcer les Seminoles à se déplacer vers le Territoire Indien en Oklahoma.
• En 1835, comme le Major Francis Dade avançait de Fort Brooke vers Fort King, 180 guerriers Seminoles, conduits par Chef Micanopy, Alligator et Jumpe et inspiré par Osceola, attaquèrent. Un seul soldat survécu à cette embuscade.
• Le 25 décembre 1837 se déroula la bataille de Lake Okeechobee à Nubbins Slough. 800 soldats américains et miliciens commandés par le Colonel Zachary Taylor ainsi qu'un régiment de volontaires du Missouri commandé par le Colonel Richard Gentry quittèrent Fort Bassinger à la recherche des chefs Indiens Seminoles et Miccosukki, Abiaka, Alligator et Coacoochee qui avaient rassemblé près de la moitié des effectifs de la Nation Indienne de Floride (2.000 personnes environ) sur les rives nord du lac Okeechobee. L'armée US fût confrontée à 380 guerriers Seminoles et esclaves Noirs (sans compter les femmes, les enfants, les vieillards et autre non-combattants) près des bords du lac. La position des Indiens était bien préparée et soigneusement choisie. Bien cachés, ils obligeaient les troupes à traverser les marécages, à découvert, pour s'approcher d'eux.
Les deux forces se rencontrèrent au moment où les hommes de Taylor traversaient un marécage. Les Seminoles tendirent une embuscade, tuant 26 soldats et en blessant 112, Ils subiront 11 tués et 14 blessés avant de disparaitre vers l'est dans les Everglades. Vers trois heures, la plus féroce bataille de la seconde guerre Seminole était terminée. Taylor ne les poursuivit pas en raison du nombre de blessés subis par ses troupes. Après la bataille du lac Okeechobee il était clair que les Indiens en prenant le meilleur firent subir une humiliante défaite à l'armée.
• C'est par ruse que les Américains s'emparèrent de plusieurs chefs de guerre Seminoles. Accompagnés de plusieurs guerriers, les chefs Osceola et Wild Cat s'étaient rendus à St Augustine pour discuter d'un plan de paix. Arborant un drapeau blanc, les guerriers Indiens pénétrent dans le camp américain pour ne plus en ressortir. Le General Jessup refusa de les entendre et les fit arrêter. Ce statagème choqua beaucoup de monde y compris parmi les militaires qui trouvèrent ce procédé déloyal. Mais Jessup et ses partisans firent valoir que les ordres du gouvernement étaient formels: les Seminoles doivent d'abord se rendre s'ils veulent se faire entendre. Si l'initiative est passée dans le camp américain, sur le terrain, les Seminoles restent encore redoutables. L'horrible duplicité des tactiques du gouvernement US empoisonna les relations entre Blancs et Indiens pour les générations futures. En 1838, après la mort en prison du chef Osceola d'autres chefs continuèrent la guerre.
En 1842, les hostilités touchaient à leur fin avec des négociations qui reconnaissaient des emplacements de chasse et de fermage pour les Seminoles. Mais aucun traité de paix ne fut signé, aucune frontière délimitée pour le territoire Seminole en Floride, et aucunes prévisions avaient été faites pour l'établissement d'un gouvernement Seminole indépendant. Plus tard, de nombreux Seminoles furent envoyés de Floride vers le Territoire Indien d'Oklahoma, seule une petite partie des Séminoles réussit à échapper à la déportation en s'enfonçant dans les régions marécageuses et inaccessibles des Everglades.
3.1.5 - Troisième guerre Seminole, 1856 à 1858
Une troisième guerre Seminole commença en 1855 qui survint entre blancs et quelques Seminoles restés en Floride. Les patrouilles miltaires et les récompenses promises pour la capture des Indiens, réduisit la population Seminole à environ 200 personnes. Quand la troisième guerre se termina en 1858et que le Chef Bowlegs se rendit il n'avait que quarante guerriers avec lui.
Les Seminoles furent une des rares tribus à ne s'être jamais rendue officiellement.
Pendant les années qui suivirent la guerre de 1812, le gouvernement des Etats-Unis mit en place une politique de transfert des tribus de l'Est vers l'Ouest de "Mississippi River", de façon à rendre la colonisation par les blancs plus facile.Dans les années 1820 est créé l' "Indian Territory". C'est le début du système de réserves pour les "Natives Americans".
Mais une des conséquences des guerres qui se déroulaient à l'Est du Mississippi fut le vote, par le Congrès, de l' "Indian Removal Act", qui autorisait le Président des Etats-Unis à négocier des traités d'échange de terres tribales de l'Est contre des terres situées à l'Ouest.
De nombreux traités de déplacement furent signés. Le plus grand nombre d'Indiens Américains le firent à contrecœur mais respectèrent pacifiquement et avec une amère résignation les termes de ces traités.

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MessageSujet: Re: Guerres Indiennes en Amérique du Nord   Guerres Indiennes en Amérique du Nord Icon_minitimeDim 22 Jan 2012 - 8:36

merci tidgi pour se passage d histoire,sur les guerres indiennes Wink Guerres Indiennes en Amérique du Nord 390920 Guerres Indiennes en Amérique du Nord 390920

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MessageSujet: Re: Guerres Indiennes en Amérique du Nord   Guerres Indiennes en Amérique du Nord Icon_minitimeLun 20 Fév 2012 - 9:33

Merci, j'ai appris des choses.

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