Biographies de nos personnages

OUI tu m'as "déconstrasté",par contre si tu pouvais rajouter notre ami belge Papy Sharp's ça serait génial,comme ça tu peux me "reconstrasté".

Je vais essayé, pour cela je dois trouver une photo ou il est de plein pied...

C'est ce que j'ai pu faire de mieux, désolé.
Mais bon, le principal c'est que nous sommes huit ou Wouit comme on dit en Belgique sur la photo 

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Yes ,c'est au poil.merci,Law

Maintenant c'est : "The eight gentlemen cambrioleurs"

Général Lawrence Sisco a écrit:

C'est ce que j'ai pu faire de mieux, désolé.
Mais bon, le principal c'est que nous sommes huit ou Wouit comme on dit en Belgique sur la photo 

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Les deux des bouts, on dirait des fantômes, surtout papy

Mais bon, je suis incapable d'en faire autant

à plus

C'EST PAS FINI!!!! Maintenant il faut que tu enlève PHIL et tu mets Papy Sharp's à la place,ça fera les "Gunfigters" de base de Fort Deadwood au complet....

two medicine man a écrit:

 Les deux des bouts, on dirait des fantômes,  surtout papy

Tu ne crois pas si bien dire, lors de nos derniers méfaits, les propriétaires nous ont surpris en train de leur dérober leurs biens, ils ont rameuté leurs gens et ceux-ci nous ont canardés d'une force terrible. Papy et Freddy ont été salement touchés. Avant qu'ils ne partent nous les avons conduits au-prés d'un chaman navajo. Les incantations de ce dernier leur ont permis de rester en notre compagnie mais en tant que fantômes...
 
Ceci dit depuis 150 ans nous sommes tous morts et voici la dernière photo de fort Deadwood.  

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Général Lawrence Sisco a écrit:

two medicine man a écrit:

 Les deux des bouts, on dirait des fantômes,  surtout papy

Tu ne crois pas si bien dire, lors de nos derniers méfaits, les propriétaires nous ont surpris en train de leur dérober leurs biens, ils ont rameuté leurs gens et ceux-ci nous ont canardés d'une force terrible. Papy et Freddy ont été salement touchés. Avant qu'ils ne partent nous les avons conduits au-prés d'un chaman navajo. Les incantations de ce dernier leur ont permis de rester en notre compagnie mais en tant que fantômes...
 
Ceci dit depuis 150 ans nous somme tous morts et voici la dernière photo de fort Deadwood.  

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Celle là est géniale aussi!!!!

Je ne sais pas faire mieux, voici la dernière retouche

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

C'est très bien mon général,merci!

Oki les lecteurs

Suite et fin de cette aventure

Pendant qu'Allan me racontait cette aventure, le repas fut expédié, et au moment de nous séparer il me proposa de venir
faire un tour jusqu’à leur camp.

Le temps de rappeler le chien, de refaire les paquetages nous voila en route vers la vallée des chercheurs d'or. Le chemin ne fut pas long, le temps de passer une crête et nous voila plongés dans un univers grouillant de vie, une vie frénétique où le seul but de cette population est d'arracher à la terre quelques onces de métal jaune.

Notre arrivée semble en surprendre plus d'un, mais Allan me dit que c'est plus de la méfiance face à un inconnu, moi en l'occurrence. Nous nous rendons de l'autre coté de la vallée, au camp des trois associés. Tom était sur le chantier, je devrais dire "dans" le chantier:
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
C'était en fait une belle excavation qu'ils avaient fait là.
Les présentations faites Tom décida qu'il en avait assez fait pour aujourd'hui et remonta au camp avec nous. John le troisième de la bande était de garde au camp et s'occupait des corvées ménagères. Cette organisation avait pour effet entre autre de faire que leur camp était de loin le plus salubre des camps de prospecteurs qu'il m’ait été donné de voir. Il n'y avait aucun détritus autour des tentes, les outils étaient tous ensembles, les caisses vides formaient un rempart face à la vallée, les tonneaux d'eau étaient sur une plate forme au dessus des tentes, et les provisions de bouches étaient dans un garde manger bâti comme les nôtres: quatre poteaux supportant une cabane en réduction et une échelle amovible. Comme je leur fis la remarque au sujet du grenier, ils me dirent que c'était un trappeur qui leur avait donné la combine, pour mettre leurs provisions à l’abri des ours et autres gloutons.
Pour finir avec la description du camp, il y avait trois tentes installées en triangle et une toile tendue entre elles formant un auvent sous lequel ils prenaient leurs repas et autres moments de détente.
Justement, John demanda à Allan ce qu'il avait dans son sac pour le repas du soir.
-" deux perdrix et un lapin !! pour quatre ça ira?? parce que tu restes avec nous ce soir !!??"
Cette dernière remarque était pour moi, et comme les deux autres étaient d'accord j'acceptai l'invitation.

Nous avons passé la soirée et une partie de la nuit en discutions diverses, pestant contre le gouvernement fédéral, contre les spéculateurs et autres profiteurs, je leur fis compliments pour le choix de l'emplacement de leur camp, qui était plus en sécurité en cas de fortes chutes de neige ou de fortes pluie, et j'appris que le camp des mineurs disposait d'un "restaurant" tenu par un "Frenchy" et c'est bien tard que le sommeil prit possession de nous.

Le matin après le casse croute, casse croute que j'étais le seul à prendre, eux le prenant plus tard, nous allons avec Tom faire un tour du camp, et rendre visite à mon "compatriote". Pour un coup de chance, ce fut un coup de chance, non seulement il était français, mais en plus breton de Quimper, répondant au nom de Yannick KERVELEC de la MOTTE. Il avait émigré aux "states" après la révolution de Juillet 1830 parce qu’il ne reconnaissait pas Louis Philippe le fils du régicide comme roi légitime. Comme le monde est petit, deux Bretons au milieu des rocheuses, lui avait choisi, après quelques aventures qu'il serait trop long de développer ici, la restauration des mineurs car il arrivait souvent qu'ils n'avaient rien à se mettre sous la dent. Il ne faut pas croire qu'il faisait ça gratis, non, mais même à crédit il finira plus riche que bon nombre de pauvres bougres qui peuplaient ce camp. Au cours de la discussion il m’invita ainsi que mes amis à venir manger à sa table car il avait une affaire à me proposer.

Quelques heures plus tard en compagnie de Tom et John, Allan étant de garde au camp, nous nous installions dans une  salle du restaurant, restaurant qui était constitué d'une longue tente et d'une plus petite formant un "T" dont les branches étaient plus longues que le pied. La petite tente était la cuisine tenue par la compagne de Yan et sa fille, deux mexicaines souvenirs de son passage en Californie. La grande tente était aménagée de la façon suivante : un sas d'entrée donnait dans la salle principale qui contenait une dizaine de places, au fond la salle à manger du patron séparée du reste par un rideau, là dedans deux grands vaisseliers, deux trois placards en fin de vie, des tables et des bancs qui tenaient debout par magie. La vaisselle avait vécu plusieurs vies, et était en nombre insuffisant si bien que celui qui venait avec sa dinette avait une réduction. La cuisine était pour un lieu perdu comme celui ci plus que correcte, et il m’ait arrivé plus d'une fois de faire pire repas.

L'affaire que Yan voulait me proposer était de chasser pour son compte histoire qu'il puisse avoir des réserves pour l'hiver, charge à lui de me fournir les munitions et de préparer la viande, et à moi les peaux et au printemps une participation aux bénéfices. L'affaire se conclue autour d'un CHOUCHEN de sa fabrication.
Dés le lendemain matin et tous les jours je battais les environs avec l'aide d'un ou deux prospecteurs, trop heureux de quitter pour quelques heures leurs quotidiens.

Et pendant un mois et demi ce fut chèvres laineuses des rocheuses, enfin deux seulement
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

cerfs et daims
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

deux ours
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

et quantité de bètes à plumes
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Les réserves se remplissaient de viande séchée, fumée, en saucisses, pâtés et autres préparations dont Yan et ses femmes avaient le secret. Mais un soir en revenant de chasse j'avertis mes amis que je partirais dès le matin car le temps tournait à la neige et que je ne voulais pas rester bloqué ici.
La soirée fut festive, Yan invita tout le camp à une soirée d'au revoir, une fiesta de tous les diables pendant laquelle la première neige tomba.

Au matin après les dernières effusions, avec le chien nous reprenions le chemin de la cabane, cabane que nous atteignions deux jours plus tard avec quelques petites difficultés le dernier jour, en effet il neigeait depuis le milieu de la nuit, la couche devenait sérieuse et sans raquettes ni équipements la progression n'était pas facile, surtout pour le chien qui ne quittait pas mes talons.

Il neigea beaucoup cet hiver 1856/57 et de nombreux jours de vent, des jours sans fin à ne pas pouvoir mettre le nez dehors, je pensais souvent à ces pauvres gars sous leurs tentes, certains sans poêle à l’intérieur, surtout ceux au fond de la vallée. Toutes ces souffrances et privations pour de l'or qui au final enrichira d'autres qu'eux, mais c'est la vie qu'ils ont choisie.
Il ne fut pas possible de les joindre de mon coin jusqu'en mai, là le gel et le dégel avait suffisamment durci la neige pour qu'il soit possible de passer les cols et crêtes en altitude. Cet été il y aura de nouvelles "chaussées des géants" dans les rocheuses. Lorsque je pus rejoindre la vallée des mineurs, un spectacle de fin du monde se présenta sous mes yeux à demi surpris: Les trois quart du camp n'étaient plus visibles, à la place un amas de terre, rocher, arbres broyés était le témoin du passage d'une avalanche meurtrière. Poussée par le vent une grande quantité de neige  s'était accumulée sur les falaises au dessus du camp et avec le redoux tout était descendu emportant tout sur son passage.
Les trois associés repliaient leur camp, Yan et son restaurant n'était plus de ce monde comme beaucoup de prospecteurs, les survivants allaient tenter leur chance ailleurs et moi je retournais au bord de mon lac préparer une nouvelle saison.


à plus

super histoire

- - Passionnant , TMM , on s' y croirait . A te lire , j' avais même un peu froid .

Merci Michel, bien belle histoire...

Merci les copains, Alors général, c'était comment?????



à plus

Je poste ça dans la journée, à + compadre...

two medicine man a écrit:

Merci les copains,  Alors général, c'était comment?????



à plus

EXCELLENT!!!

Nos personnages en 2014 ...



[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

vous êtes bien en rang comme ça moi c'est plutôt par là


[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]


R.I.P