PASSION DE L'OUEST. MAC LEAN'S AND FRIEND'S OLD WEST FORUM
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pat le trappeur
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Général Lawrence Sisco
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pat le trappeur

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MessageSujet: Re: Biographies de nos personnages   Biographies de nos personnages - Page 7 Icon_minitimeJeu 27 Fév 2014 - 4:50

Chantal Goya , Annie Cordy , Dorothé , Pierre Perret ........ Biographies de nos personnages - Page 7 897961 
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MessageSujet: Re: Biographies de nos personnages   Biographies de nos personnages - Page 7 Icon_minitimeJeu 27 Fév 2014 - 7:15

Tu es resté très jeune d'esprit à ce que je constate Pat !  Biographies de nos personnages - Page 7 925501 Biographies de nos personnages - Page 7 925501 Biographies de nos personnages - Page 7 925501 
D'ailleurs je crois que nous le sommes tous, sinon comment expliquer notre hobby ?
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Général Lawrence Sisco
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MessageSujet: Re: Biographies de nos personnages   Biographies de nos personnages - Page 7 Icon_minitimeJeu 27 Fév 2014 - 8:31

Ouai Johnnie, on est une bande de djeunes's, Pat, t'as oublié Michelle Torr et C Jérome  Biographies de nos personnages - Page 7 925501 

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MessageSujet: Re: Biographies de nos personnages   Biographies de nos personnages - Page 7 Icon_minitimeJeu 27 Fév 2014 - 8:35

Général Lawrence Sisco a écrit:
Ouai Johnnie, on est une bande de djeunes's, Pat, t'as oublié Michelle Torr et C Jérome  Biographies de nos personnages - Page 7 925501 

Et MIREILLE MATHIEU,SHEILA....

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MessageSujet: Re: Biographies de nos personnages   Biographies de nos personnages - Page 7 Icon_minitimeSam 1 Mar 2014 - 18:40

Voici le texte complet... pour l'instant  Wink 


Général Lawrence Sisco

- Laurent Sisco né à Pozzo Brando (commune de Corse au nord de Bastia) en 1815 d'un père colonel de la grande armée.
- Participe, dès sa sortie de Saint Cyr, à la conquête de l’Afrique du nord en tant que lieutenant puis capitaine.
- Émigre aux États-Unis en 1840 et anglicise son prénom en Lawrence, il se marie en 1841 avec l’héritière d'une plantation de  taille moyenne  de Virginie. Trois enfants naissent de cette union une fille en 42 et deux fils en 45 et 48.
- Intègre l'armée des états unis en 46 et participe à la guerre contre le Mexique comme capitaine puis major.
- Reste dans l'armée jusqu'en 1851 qu'il quitte lors du décès de son beau-père pour reprendre avec son épouse la plantation de Virginie.  Viscéralement contre l’esclavage il affranchi les 15 esclaves de la plantation dont la plus part décident de rester comme ouvriers libres et rémunérés, nous sommes en 1853.
- Lors de la sécession de la virginie en avril 1861, il reste fidèle à son état d’adoption (malgré son attachement à l'union et ses idées anti-esclavagistes) et intègre l'armée de Virginie. Nommé colonel il est promu général de brigade en juin de la même année.




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- A la fin de la guerre le major général Sisco laisse sa plantation détruite et retourne avec famille et bagages en Corse. Il s'y ressource deux ans et décide de repartir aux états-unis, vers les grands espaces de l'ouest cette fois...
De retour aux Etats Unis après deux années passées dans son village natal du cap corse, l’ex général confédéré Lawrence Sisco décide de partir recommencer sa vie dans la ville de Denver  située sur le nouveau territoire du Colorado, nous sommes en 1867.  Il n’est plus accompagné que par son épouse Virginia.

Leur fille ainée, Little Virginia  (née en 1842) ne les avait pas accompagnés en Corse. A la fin de la guerre elle avait épousé un jeune lieutenant de l’U S Army, fils d’une famille amie des Sisco avant le conflit. Leur amitié avait perduré pendant et après la guerre. En 1864 le général Sisco avait usé de son grade pour faire libérer son futur gendre du camp de prisonniers d’ Andersonville, un mouroir infâme aux yeux même de beaucoup de confédérés, d’ailleurs son commandant le major Wirz fut pendu en novembre 1865 par les autorités fédérales pour conspiration et meurtres.
Le jeune couple s’installa à Providence - Rhodes Island ou ils créèrent un journal qui atteindra une certaine renommée. Ils eurent deux enfants et revirent souvent Virginia et Law Sisco.
Anecdote intéressante : dans les années 1890 ils fréquentaient la famille Phillips et Virginia eu l’occasion de faire sauter sur ses genoux le jeune Howard Phillips Lovecraft (qui deviendra le père de la littérature fantastique moderne).
 
Leur fils, John-Charles  (né en 1845) était rentré au Virginia Military Institute en 1862 et avait intégré l’armée confédérée en 1864 en tant que second lieutenant. En juillet 65 l’ex lieutenant confédéré J C Sisco partit pour la Corse avec ses parents et son jeune frère. En 1866 il décida de retourner aux Etats-Unis ou il s’engagea  comme scout dans l’armée qu’il quitta en 1875. Par la suite il épousa une femme Lakota et eu un fils. Vivant dans l’ouest, bougeant tout le temps et changeant fréquemment de métier, il resta toujours en contact avec ses parents. Ses compagnons de route furent : Buffalo Bill Cody, Wild Bill Hickok, le général Custer, Freddy Mac Lean, Mike Steve Blueberry, l’ex capitaine confédéré Alexis Mac Coy, l’ancien lieutenant sudiste Johnnie Reb et bien d’autres…
 
Leur fils Alexander  (né en 1848) arriva à New York avec ses parents, il fit savoir à son père son désir d’intégrer West Point. Utilisant ses anciens amis de l'U S Army (même s’ils avaient fait la guerre dans des camps opposés)  toujours en service dans  l’armée ou élus au sénat, Law obtint son inscription pour la rentrée 1867. Il fut gradé en 1871. Alexander Sisco  participa aux guerres dites « guerres indiennes », tout en en ayant un grand dégout pour certaines exactions commises. Marié à une belle Mexicaine, il eut deux enfants. En 1898 le colonel Alexander Sisco participa à la guerre Hispano Américaine à Cuba. Il y croisa deux anciennes connaissances de son père :  les généraux Joseph Wheeler et Fitzhugh Lee (neveu du général Robert Lee), tous deux anciens généraux confédérés, puis généraux de l’U S Army. Il se lia d’amitié également avec  le colonel Theodore Roosevelt, de dix ans son cadet,  qui deviendra plus tard président des Etats-Unis. Il prit sa retraite de l’armée en 1906 et entra dans le journal de sa sœur (Little Virginia) à Providence.
 
 
Mac Lean
 
Mac Lean est né en 1837 à San Françisco de mère Française et de père Irlandais. Sa mère, bonne couturière tenait une petite boutique (Crocerie) et son père distillait un excellent Wiskey qu'il vendait bien dans les saloons et restaurants de la ville. En 1852 quand Henry Wells et William Fargo créèrent leur compagnie de transport, Mac qui avait alors 15 ans leur proposa ses services et devant l'insistance du jeune homme il fut engagé comme muletier.
ayant plusieurs fois accompagné quelques convoyeurs chevronnés, on lui confia son premier transport de marchandise à l’âge de 18 ans. Il était bon tireur, bon cavalier et connaissait bien la région. Il était chargé de ravitailler en marchandises diverses les petits villages de chercheurs d'or dans les proches montagnes, les "forty neiners" avaient la vie dures. Il n'était pas rare que son chariot ramenait quelques sacs de poudre d'or au siège de W.F à San Françisco,ce qui lui valut de se faire remarquer par ses employeurs. Lors ce que la W.F racheta le Pony Express en 1860 on lui proposa un poste relais, il refusa préférant les diligences.
Malgré l'alliance de la Californie aux nordistes lors de la guerre de sécession, Mac Lean ne se sentait pas concerné par cette guerre qu'il jugeait inutile. La wells fargo ayant un contrat avec l'armée, il fut néanmoins affecté au ravitaillent en armes pour l'infanterie nordiste. Lors d'un convoi qui lui fit traverser le désert de Sonora il fut attaqué et capturé par une bande de Kiowas. Ramené à leur campement il fut sauvé par une bande trafiquants qui l'échangèrent contre quelques barils de whisky. De retour à San Francisco ses employeurs lui confièrent une ligne de diligences qui l'emmenait jusqu'à Sacramento. Son rêve venait de se réaliser.
Après la guerre on lui confiait l'agence W.F de Dodges City qu'il dirigea pendant 25 ans .Avant de prendre sa retraite en 1887, il ouvrit une boutique de cigares et de liqueurs venues de France. Sa femme Cheyenne du nom de Mésoké l'accompagna dans son dernier soupir en 1917 à l’âge de 80 ans.
Il repose selon son souhait au cimetière de Deadwood Gulch au côté de ses amis Wild Bill Hickok et Calamity Jane

Voilà les amis j'espère vous avoir transporté dans la vie de votre ami Mac Lean.
         
                                                                                        
La première rencontre entre Freddy et Law
 
Lawrence Sisco était installé depuis déjà deux ans dans le ranch qu’il avait bâti avec son épouse Virginia et trois employés près de Denver - Colorado. En avril (1869) il dut se rendre seul (ses employés étant occupés à ressembler le bétail) à Dodge City, dans le Kansas à près de 360 Miles (580 Km) de chez lui. Il avait des actes de propriété à venir cherchez à l’agence de la Wells Fargo.
Il cheminait cinq jours durant sans encombre quand à une journée à cheval de sa destination il entendit une fusillade. Toujours armé de ses deux Colt army 1860 et de son fusil Henry, celui que l’on charge le lundi et avec lequel on tire jusqu’au dimanche, il s’approcha discrètement des lieux du combat.
Une dizaine de Pawnees harcelaient sans relâche un homme abrité dans une ravine derrière son cheval mort. Il leur faisait face avec une détermination inouïe, trois indiens gisaient déjà au sol. Lawrence remonta à cheval, la bride entre les dents, un colt dans chaque main il fondit sur les assaillants en faisant feu de toutes parts. Arrivé au niveau de son compagnon d’infortune, il coucha son cheval dans la ravine et rejoignit ce dernier, ils étaient désormais deux à faire feu de front. Quelques minutes après six indiens de plus étaient morts ou blésés et les deux survivants cessèrent le combat. Ils s’approchèrent prudemment pour prendre en croupe leurs deux blessés, Les hommes blancs ne firent pas feu les laissant ainsi partir. Les Pawnees semblant apprécier ce geste leurs firent un signe de respect. Les deux hommes, légèrement blessés, arrivèrent sans encombre à Dodge city 48 heures plus tard.
Le compagnon de combat de Lawrence Sisco s’appelait Freddy Mac Lean, il était directeur de l’agence Wells Fargot de Dodge city !
Mac Lean était de vingt-deux ans le cadet de Law mais leur amitié perdura de longues années…
 
 
Two Medicine Man


Je suis né en 1805 dans le nouveau département du Morbihan, mon père, c'est pas courant part chez nous, à très tôt adopté les idées républicaine puis impériales. La famille a eu quelques soucis lors de la première restauration aussi lors de la deuxième abdication de l'empereur nous avons émigrés aux états unis d’Amérique. Nous nous somme installé au Kentucky.
Comme je n'avais pas de gout pour les choses de la terre, ni pour le commerce, un ami de mon père qui me savait bon chasseur et amoureux des grandes forêts, m'a fait entrer au dépôt de la fur and trade compagnie à St Louis. Après avoir tenu différents postes de commis j'ai intégré des équipes de trappeurs sur le Missouri. 
En 1835/36 avec des gars de plusieurs postes je participe à la campagne du Texas sous les ordres (plus ou moins) du général Sam HOUSTON.
A l'issue du conflit, je bosse sur la piste de Santa fé à la protection des convois, surtout sur la partie du Cimarron qui est la portion la plus dangereuse de la piste.
Je suis sur place en 46 (1846) pour participer à la campagne du nouveau Mexique lors de la guerre Américano mexicaine.
A la fin de la campagne en 1848 je remonte vers le Missouri. Mais ces dernières années mon un peu lassé des hommes et je parts dans les rocheuses à la recherche d'un coin peinard.
Je le trouve sur les rives du lac PITAMAKAN au-dessus de la two médicine river.
Depuis quand je descends en ville à Carbine, les gens du coin me nome "two médicine man". Cette année (1850) une compagnie minière m'a demandé de faire des sondages pour elle dans mon coin. Plutôt que de me payer je leur ai demandé de m'ouvrir un compte chez Smith le quincailler du bled, c'est chez lui que je me fournis et il m’achète les peaux que j'ai a vendre puisqu'il est correspondant de l'Hudson compagnie.
 
  
La première rencontre entre  Two Medicine Man et Law

Au printemps de 1854 la petite plantation de Virginie légué à la mort de mon beau-père se réorganisait suite à l’affranchissement de nos esclaves. C’est à cette époque-là que je fus mandaté par l’armée, que j’avais quittée trois ans plus tôt, pour retrouver un ancien combattant de la guerre du Mexique. Cet homme était connu sous le nom de Two Medicine Man, il vivait près du lac Pitamakan au-dessus de la two médicine river...
Il était un des rares blancs à être respecté par les Blackfeet (pieds noirs, Puréééeee, comme tiesbeau mon fils ! Non, nous ne parlons pas des mêmes…) et à parler leur langue.
Il devait, s’il acceptait cette mission, préparer les négociations pour la future construction d’un chemin de fer sur le territoire des Blackfeet.
C’est en juillet 1854 que je rencontrais Two Medicine Man, son visage ne m’était pas inconnu, je l’avais croisé 6 – 7 ans plus tôt lors de la guerre contre le Mexique. Je lui exposai le but de ma visite, il refusa d’emblée d’apporter son aide à une entreprise qui allait contribuer à détruire l’environnement et le mode de vie des pieds noirs. Je n’insistais pas car je n’étais pas loin de partager son avis. J’avais failli à ma mission mais cela m’était égal, j’avais fait un beau voyage et avais enfin vu les rocheuses.
Je restais deux semaine sur l’invitation de TMM, rencontres avec les indiens, parties de chasse mémorables, soirées au coin du feu ponctuèrent mon agréable séjour… 
C’est en août que je pris le chemin du retour vers ma Virginie.
 
Lettre de TMM, avril 1855 : « Moi, je t'aurais bien gardé avec moi pour que tu passes un hiver en montagne. Je sais, ta femme et tes enfants te manqué, mais tu aurais trouvé de quoi réchauffé ta couverture dans le village du chef "montagne grise".
Je me souviendrai longtemps de la tête que tu as fait quand tu as tiré ton premier (et dernier) grizzly, et la fête qui s'en est suivi »
 
Ce fut une belle rencontre et j’espérais bien revoir un jour ce solide gaillard...
 
 
John Teclan  FOGERTY aka Johnnie Reb

 
Bien que n'ayant pas encore étudié tous les documents relatifs à sa vie, je vous présente un début de biographie du Lieutenant de la cavalerie confédérée dont j'ai emprunté l'identité pour mon pseudo.
 
Né en décembre 1840 à Arlington Va. (pour « Virginia ») de parents émigrés, mère d'origine alsacienne et père  irlandais, négociants aisés dans ce port de commerce situé sur la rivière Potomac.
Très jeune déjà il était un cavalier émérite, connaissant parfaitement les chevaux. Ses parents lui firent suivre de bonnes études mais il s'avéra vite totalement réfractaire à l'autorité, de tempérament bagarreur et  volontiers chef de bande. Afin d'essayer de canaliser cette énergie ses parents l'inscrivirent en 1859 au Virginia Military Institute de Lexington Va. Entre autres enseignants, il y eût comme professeur de philosophie, et de tactique d'artillerie, un nommé Thomas Jonathan Jackson qui devint célèbre en 1861 sous le surnom de « Stonewall » Jackson.
 
Bien que très bon élève il fut vite connu sous le sobriquet John the Rebel (John le rebelle) ou Johnnie Reb par ses professeurs et camarades de classe. Il aurait d'ailleurs probablement été exclu de cette Institut si la guerre civile n'avait pas éclaté au cours de sa deuxième année d'études..
 
Profondément attachés au Sud, à ses valeurs et à sa douceur de vivre mais sans adhérer aux thèses esclavagistes, après la sécession des états du Sud en 1861  John, qui venait d'avoir 20 ans, choisi son camp en toute connaissance de cause et, féru des chevaux comme il l'était, s'engagea immédiatement au 7h Virginia Cavalry également connu comme Ashby's Cavalry, levé au printemps 1861 par le Colonel Angus William McDonald et rattaché au commandement de « Stonewall » Jackson.
Alors qu'il se trouvait devant la table du Sergent Fourrier de ce régiment, un de ses amis du Virginia Military Institute, déjà sous l'uniforme gris, le reconnu et s'écria : « Mais c'est Johnnie Reb que je vois là. Sergent, si Johnnie Reb est avec nous les yankees n'ont qu'à bien se tenir ». Le Fourrier ne chercha pas plus loin et inscrivit donc « Johnnie REB » sur les rôles du régiment.
 
Au printemps 1862 le régiment participa à la Valley Campaign de Jackson au cours de laquelle cette unité et son commandant, Turner Ashby, devinrent célèbre des deux côtés du front.
Le 7th Virginia Cavalry prit une part majeure dans la campagne de Gettysburg en 1863 en participa cette même année aux célèbres engagements de cavalerie de la Battle of Brandy Station.
En 1864, la seconde succession des Valley Campaigns fut moins glorieuse du fait de l'infériorité numérique et du manque « de tout » des régiments du Sud.
 
Ses qualités de cavalier et de meneur d'hommes valurent rapidement à Johnnie les galons de Sergent-Major dans la B Company. Toujours en tête de sa compagnie, il fut blessé deux fois le même jour à la bataille de Chancellorsville (Va) le 3 mai 1863 (le jour même où le Général Jackson fut mortellement blessé) et resta en selle pour mener ses charges.
Une commission de Lieutenant lui fut attribuée pour faits de bravoure face à l'ennemi mais là s'arrêtera sa progression dans la hiérarchie militaire car il avait trop l'habitude d'exécuter les ordres et consignes à sa manière, bien que toujours couronnée de succès. Cet engagement fût considéré par les historiens comme la plus importante victoire du Général Lee.
 
Notre homme prit d'ailleurs part, avec un sens inné de la tactique, à toutes les batailles qui virent l'engagement de son régiment, jusqu'au moment de la reddition du Commandant en Chef des armées de Virginie du Nord, le Général Robert E. Lee à Appomattox Court House.
Le  7th Cavalry préféra s'évader en traversant les lignes nordistes pour se dissoudre et permettre à chacun de regagner ses foyers.
 
La guerre terminée, ne pouvant supporter les vexations et confiscations en tout genre des yankees, il partit vers l'Ouest où se construisait le chemin de fer à travers des régions inconnues et inhospitalières. Il se lia rapidement d'amitié avec un certain Cullen Bohannon, lui-même ancien cavalier CSA, avec lequel il vécut pas mal d'aventures.
Au bout de quelques mois, lassé par les magouilles et malversations de l'ingénieur chargé de la construction de la ligne,  et avide de voir d'autres horizons, on le vit un certain temps au Mexique où il retrouva la Capitaine Finlay aux côtés duquel il avait servi au 7th Virginia Cavalry. et fit un bout de route avec lui. Mais il ne se plût guère au Mexique et retraversa rapidement la frontière pour rentrer au Pays.
 
A partir de là sa piste devient plus difficile à suivre.
 
D'après un courrier reçu par ses parents, il a un temps été au Wyoming, travaillant au « Triple Six Ranch » avec un contremaître nommé Red Dust.
Il semblerait qu'il ait eu une aventure avec la jeune patronne du Triple 6, nommée Comanche, ce qui lui valut l'inimitié de Dust et précipita son départ. Sa trace se perd ensuite dans les vastes étendues sauvages et presque inhabitées, mais il est certain qu'il ne garda pas les deux pieds dans la même botte, et les recherches continuent pour le retrouver.
Certains documents demandent encore à être déchiffrés et nous permettrons peut-être d'en savoir plus sur sa vie d'aventures et les personnages qu'il a pût côtoyer.
 
En continuant l'inventaire des documents entrés en ma possession, j'ai trouvé une vieille photo montrant le 1st Lt. Fogerty (alias Johnnie Reb). Après la bataille de Chancellorsville au cours de laquelle il fut blessé et qui lui valut ses galons de Lieutenant, il avait rendu visite à deux de ses anciens camarades de classe du Virginia Military Institute,  faisant partie du 1st Virginia Cavalry, plus particulièrement des Mosby's Rangers. Le 1st Virginia Cavalry a également combattu à Chancerllorsville.
D'après la légende presque illisible au verso de la photo, Johnnie Reb serait le troisième en partant de la gauche rangée du haut (hommes debout). Ses deux camarades seraient ; le premier en partant de gauche dans la rangée du haut, et le premier en partant de gauche dans la rangée du milieu (hommes assis).
Les recherches continuent.


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La première rencontre entre John Teclan  FOGERTY et Lawrence SISCO et après...
 
Ce fut à noël 1864 que je rencontrai pour la première fois John Teclan  FOGERTY (Johnnie Reb).
C'était le premier noël depuis trois ans que je fêtais sans mon ami JEB, disparu au printemps de cette même année.
Il y avait ce soir-là au camp, mon fils John-Charles que j'avais fait venir de sa nouvelle affectation de second lieutenant pour l'occasion, les généraux Wheeler et Fitzhgut Lee ainsi que le colonel Mosby qui était venu rendre compte de son activité de guérilla accompagné de son aide de camp le lieutenant John T Fogerty.
Johnnie était un jeune officier d'une compagnie fort agréable, comme tous les convives de ce réveillon. Il sympathisa d’emblée avec mon fils et moi-même. Cette nuit fut un moment privilégié qui nous permit de nous détacher des sombres réalités de cette guerre qui durait depuis trop longtemps déjà...
Je ne faisais pas cette guerre pour préserver l'esclavage, j'avais affranchi mes esclaves plusieurs années avant le conflit, ni pour la sécession car j'aurais voulu préserver l'union mais parce-que j'étais Virginien avant tout !
La Virginie était tout pour moi, mon pays d'adoption, des paysages somptueux, mes amis et ma famille...
 
Lors d'une des dernières batailles de la guerre mon cheval fut abattu sous moi et au même moment je reçu une balle au visage qui m'arracha l'oreille gauche. J'étais au sol, isolé de mon staff et encore abasourdi lorsqu'une escouade de fantassins yankees fonçait vers moi, trop heureux de capturer un général confédéré. C'est alors qu'un cavalier se détacha de nos troupes en retraite, revint vers moi, me pris en croupe et me ramena vers nos rangs. Ce cavalier n'était autre que "Johnnie Reb", il m'avait sauvé au mépris de sa vie. Malgré nos vingt-cinq ans de différence, une forte amitié était née.
 
Dix ans après les deux années passées à me ressourcer dans mon village natal en Corse, nous sommes devenus, avec Johnnie, copropriétaires d'un ranch dans le Dakota du sud et y  avons vécu avec familles et amis...
 
 
Lily et pat Fitzpatrick
 
A partir de 1630 la coutume du Perche, dite égalitaire, dispose que tous les enfants d'un même couple, filles ou garçons, héritent à part égale . De ce fait, la surface des terres agricoles diminue à chaque génération. La superficie moyenne passe alors à 2 ou 3 hectares par paysan. En Nouvelle France, une concession mesure entre 70 et 100 arpents (soit 20 à 30 hectares ) . Cette raréfaction des terres est sans doute l'une des raisons des départs vers le Canada.
De génération en génération , se transmettait le souvenir des scènes tragiques qui hantaient les esprits , l'abandon et la ruine des fermes prospères , la fuite et la misère dans les bois , la longue et stérile attente des secours de France , les déchirements de la venue au Canada .
 
L'histoire que je raconte vient de ma grand-mère qui tenait cela de sa mère qu'elle même le tenait de sa mère ou de sa grand-mère .... .
 
Je vous passe en rapide la vie de notre famille ( Coudrin ) du 18ème siècle jusqu'au Grand Dérangement . Sachant qu'ils partaient du Mans dans le Maine et qu’ils ont pris le bateau à Saint Malo vers le début du 18ème siècle .
Par contre la famille de lily , Louis ( charpentier ) et Simone ( couturière ) Boishébert sont partis du Mans mais ils sont partis du port de La Rochelle début 19ème siècle .
 
La Déportation des Acadiens est une expression utilisée pour désigner l'expropriation massive et la déportation des Acadiens, peuple francophone d'Amérique, lors de la prise de possession par les Britanniques d'une partie des anciennes colonies françaises en Amérique, dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. La déportation des Acadiens constitue une opération de nettoyage ethnique de grande envergure, compte tenu de la démographie de l'époque, puisqu'elle a transformé la composition de la population de trois provinces canadiennes, la Nouvelle-Écosse, l'Île-du-Prince-Édouard, le Nouveau-Brunswick, et aussi une partie de l'état américain du Maine.
 
Le Grand Dérangement constitue une période de l'histoire de l'Acadie s’échelonnant, selon les historiens, de 1749 ou 1750 aux années 1780 ou même 1820 . La déportation des Acadiens, souvent considérée comme synonyme, ne couvre qu'une partie de cette période, soit de 1755 à 1763 .
 
En Acadie la population ont fait de tous les étrangers des Français.
Ex :
Shaw - Chat
Mulhoran - Malorin
Shauffer - Chauffes
O' Flaherty - Fleurty
 
Américains ou Protestants, on en faisait des Catholiques Français par voisinage et surtout épousable . Car aucune famille Acadienne n'eut accepté le mariage d'une de ses filles avec un prétendant dont la religion n'aurait pas été Catholique .
La convertion précédait donc toujours le mariage. Le temps de quelques années et ces étrangers parlaient tous Français. En moins d'une génération, la graphie de leur nom s'était Francisée.
 
Le nom de Fitzpatrick vient qu'au début du 18ème siècle un Irlandais qui aurait été prisonnier par les Anglais se réfugia en Acadie et épousa Marie Coudrin .
 
Je suis né en 1833 (Lily en 1831 ) dans les environs de Maskinongé situé à quelques kilomètre à l'ouest de Trois Rivières , sur la rive Nord du Saint Laurent . Il se peut que nos parents soient des paysans. Pat Fitzpatrick (qui apparait sous le nom de Filspatrick dans le registre de la paroisse de Maskinongé) est entré dans la traite des fourrures pour la première fois et fut employé durant trois ans.
Je n'apparais pas dans le registre de la traite car j'avais décidé de revenir fermier dans la vallée du saint Laurent et d'épouser ma femme.
 
Maintenant nous vivons de chasse et de culture ; L'hiver nous sommes dans une cabane et l'été nous voyageons avec notre Range-Tipi suivant le rythme des animaux.
 


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La première rencontre entre Law et Pat
 
Comme je le disais, Law Sisco est arrivé en Amérique du nord en 1840.
Avant de se fixer en Virginie il débarqua à Québec en février de cette année, pensant revoir des cousins installés là-bas depuis une dizaine d'années. Ne sachant ou les trouver entre Québec et Trois Rivières, il s'équipa (trop peu) et remonta la rive nord du fleuve saint Laurent à leur recherche. La première nuit de ce périple se passa tant bien que mal, enrobé dans sa peau de bison près d'un feu improvisé à manger de la viande séchée mais le lendemain le froid était devenu encore plus mordant et le blizzard s'était levé.
Passant devant une cabane, il demanda le refuge et fut accueilli amicalement par un trappeur et son épouse.
Il y passa deux jours partagea avec eux un fam
eux poulet cuit "à la ficelle". Il prit congé des ses charmants hôtes et reparti pour Québec afin de rejoindre la Virginie, sa destination première, abandonnant l'idée de retrouver ses cousins.
 
Ce trappeur et sa femme se nommaient Fitzpatrick.
Ils avaient un jeune garçon de sept-huit ans prénommé Pat.
 
Bien des années plus tard, il eut le plaisir de croiser leur Fils Pat à nouveau...
 


Noel 1878 chez Johnnie et Law avec Mac Lean, TMM, Pat et familles, une histoire calme sans combats ni blessés, pour une fois  …
 

Le récit de Freddy se situant chronologiquement ici : 
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Petit rappel des dernières aventures de Mac Lean ou Hondo avait tristement perdu la vie :

Mac Lean :  « …/… Il fut le premier à apercevoir la fumée qui sortait de la cheminée d'une grande bâtisse en pierres avec quelques dépendances faites en rondins de bois, le tout clôturé. Une bonne centaine de chevaux broutaient paisiblement dans un énorme enclos, la surprise était générale. Qui a osé construire un ranch dans cet endroit perdu au milieu de nulle part ? Encore plus surpris de voir flotter un drapeau "Sudiste" à côté de celui aux couleurs de l'Union. Un autre était accroché sur la façade d'une des baraques, nous avons appris plus tard qu'il représentait les couleurs de la Bretagne, une province Française.
 
Nous allions vers le domaine, la curiosité nous poussait à accélérer l'allure. Une demi-heure plus tard nous étions accueilli par trois hommes armés de fusils Sharp's à gros calibre. Intrigués par le corps que transportait notre mule nous leurs avons expliqué notre mésaventure de la veille et le troc effectué avec les Lakotas quelques jour auparavant. Les présentations faites nous avons étés invités à pénétrer sur le domaine. Il y avait là deux ex officiers de l'armée confédérée l'un s'appelait Lawrence et l'autre Johnnie. Le troisième qui portait une longue barbe blanche était un français du nom de Michel, lui était trappeur et venait passer l'hiver au chaud dans sa cabane sur le terrain de ces deux amis éleveurs de chevaux. Nos nouveaux amis nous proposèrent de passer la nuit sur leur propriété, ce que nous acceptions avec plaisir.
 
En passant devant le corps  hissé sur la mule, Michel appelé "TMM" proposa de fabriquer un cercueil et d'enterrer provisoirement le corps en attendant de le rechercher avec un chariot une fois arrivé à Deadwood.
…/…
La vente annuelle de bestiaux à Dodge City aura lieu le mois prochain. Nous y retrouverons Law et Johnnie, nous avons encore une dette envers eux. »
 


Mac ne m’avait pas reconnu de suite mais c’était bien avec moi qu’il avait vécu quelques aventures neuf ans plus tôt.
Depuis nous avions emménagé dans le Dakota du sud afin d’y élever des chevaux avec mon ami Johnnie. Nous avions là deux belles demeures en bois et en pierre faisant face à une imposante grange. Deux grandes maisons très confortables avec pompes à eau au-dessus des éviers de nos cuisines respectives ce qui nous permettait d’avoir l’eau courante à domicile, chose rare pour l’époque.




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Quelques jours plus tard, alors que Mac Lean avait rejoint Dodge City  pour y reprendre ses activités, Pat le trappeur et son épouse Lily arrivèrent au ranch.
J’avais connu ce dernier alors qu’il était encore un tout jeune enfant lors de mon arrivée dans le nouveau monde en 1840. Nous nous étions revus en 1860 et n’avions jamais perdu le contact. Malgré les 3000 Km (je ne m’étais jamais fait aux milles…) de route qui nous séparaient (entre Trois Rivières au Québec et le sud Dakota)  il accepta de venir passer avec Lily quelques semaines au ranch pour les fêtes de Noel.
 
Mes enfants et leurs familles étaient arrivés au ranch pour les fêtes de fin d’année. John-Charles ne vivait pas très loin à cette époque, Alexander, capitaine dans La cavalerie, avait pris une année de disponibilité et notre fille Little Virginia avait fait le périple depuis Providence dans le Rhode Island, quelle joie de voir ma famille réunie.
 
Freddy Mac Lean, que nous avions revu Johnnie, Michel Two Medicine Man et moi pour une fiesta mémorable à Dodge City cinq semaines auparavant, arriva le 15 décembre accompagné de sa charmante épouse Mésoké. Avant de rejoindre notre ranch, Freddy passa à Deadwood pour prendre en chemin Calamity mais celle-ci était dans un état déplorable dû à l’abus d’un mauvais bourbon et ne pouvait vraiment pas faire le voyage.
 
Nous étions vingt et un réunis pour fêter Noel et la fin de l’année 1878.
Il y avait de la place pour tout ce petit monde et les tablées, une fois chez moi, une fois chez Johnnie ne manquaient pas d’animation !
 
L’amplitude d’âge de cette belle assemblée était de soixante-dix ans, et oui !
TMM, né en 1805, avait 73 ans (sa compagne, pas loin) alors que le plus jeune de mes cinq petits-enfants (j’étais déjà grand père, ça fout les boules) avait à peine 3 ans (le plus âgé, 12), Virginia et moi 63, Pat et Lily 45 et 47, Freddy 41, Mésoké idem, Johnnie 38, son épouse à peu près pareil et mes enfants avec leurs compagnes et compagnon dans la trentaine.
L’important était que nous soyons tous vivants, ce n’était pas évident après les guerres et tout ce que nous avions traversé !
Michel et moi, les plus âgés, avions encore "bon pied bon œil", de longues courses à travers la forêt ne nous faisaient pas peur et nous étions capables d'abattre un cerf à cent mètres... 
 
Les journées étaient rythmées par les travaux du ranch : soins des chevaux et de la basse-cour, entretien des bâtiments et du potager ainsi que de mémorables parties de chasse que nous pratiquions par petits groupes de trois-quatre, pas plus.


Le mardi, jour du 24 décembre 1878, tout le monde s’affairait aux préparatifs du réveillon.
Vers la fin de la matinée une surprise de taille nous attendait au ranch.
Alors que TMM, Johnnie, Freddy, Pat et moi rentrions de la chasse, il y avait deux chevaux de plus dans la grange. Quelques minutes plus tard nous découvrions deux personnes confortablement installées dans le salon de Johnnie, son fils, un solide gaillard de 13 ans qui étudiait à Chicago et avait voulu rentrer à la maison pour les fêtes et … Mike Donovan, plus connu sous le nom de Blueberry ! Nous avions presque tous partagé des aventures avec lui et le connaissions bien. Il avait quitté l’armée la tête haute six ans auparavant après avoir sauvé le président Grant d’un complot lors de sa campagne pour briguer un second mandat en 72.
Il avait accompagné le fils de Johnnie sur le long parcourt de Chicago au ranch. Les retrouvailles furent chaleureuses. 

Vers dix-sept heures les préparatifs culinaires allaient bon train, les enfants préparaient le sapin, d’autres dressaient le couvert sur une immense table dans mon séjour, d’autres encore s’occupaient des cadeaux, les cuisines des deux maisons débordaient de vie. Ça cuisait, ça mijotait, ça rôtissait, que de bonnes odeurs !
Un peu avant le repas, nous étions réunis autour de la grande cheminé du salon de Johnnie à savourer un bon bourbon pour certains et un bon whisky pour d’autres. Ma préférence allait à un bon Islay tourbé au gout légèrement fumé, j’en faisais venir d’Ecosse quelques caisses une fois par an. Mac Lean et Blueberry affectionnaient plus particulièrement le Mc Daniels, marque qui avait vu le jour en 1866. Pat discutait de trappe avec mes fils Alexander et John-Charles, TMM, Johnnie et moi savourions ce fameux Islay une pipe à la main, le temps s’écoulait dans une ambiance animée et paisible à la fois.

Mon épouse Virginia vint nous chercher pour passer tous à table dans notre maison.
Quel repas ! La nature autour du ranch savait se montrer généreuse, sur la table étaient disposés écrevisses et truites pêchées dans cette belle rivière voisine, du daim et du lièvre chassés deux jours plus tôt et deux dindons provenant de notre basse-cour, un festin digne de Louis XIV !





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Souvent des mots ou des phrases entières étaient échangées en français car nous avions pour beaucoup d’entre nous des origines françaises et étions presque tous bilingues. Michel et moi étions cependant les seuls à être nés et à avoir vécu en France, jusqu’à l’âge de dix ans pour lui et vingt-cinq pour moi . Ce fut une superbe soirée et nous avions remis le couvert la semaine d’après pour le passage à la nouvelle année 1879.

Vers le 15 janvier tous nos amis et famille étaient retournés à leurs occupations et à leur vie, parfois à des milliers de kilomètres de notre ranch…





Rebondissement inattendu
 
Le 15 janvier 1879, après avoir été vingt et une puis vingt-trois personnes au ranch, nous n'étions plus que cinq. 
Johnnie, moi, nos compagnes et TMM, son épouse avait profité du chariot de Pat et Lily qui devait la déposer en chemin. 
Michel voulait rester trapper quelque jours de plus, comme il le faisait de temps en temps. Il avait une cabane confortable avec cheminée à moins de cinquante mètres de nos maisons. Il utilisait une des dépendances pour tanner ses peaux.
Nous prenions souvent nos repas du soir tous ensemble, soit chez Johnnie, soit chez moi, c'était convivial.
 
Mais en cette fin de journée, vers 17 heures, alors que le nuit tombait rapidement, je vis un homme ensanglanté, soutenu par une femme, qui, sortant de la foret, se dirigeaient vers la propriété. Johnnie et moi étions en train de fumer sur le perron, nous nous précipitamment à leur rencontre, TMM qui terminait une peau d'ours nous emboîta le pas. C'était Freddy Mac Lean, qui était le dernier à nous avoir quitté quelques heures plus tôt, avec sa compagne, Mésoké.
Une flèche brisée était fichée dans son flanc gauche. 
 
Une fois rentrés chez moi nous avons soigné Freddy, la blessure était bien moins sérieuse qu’il n’en paraissait, la flèche s’était logée dans ce qu’on appelle les « poignés d’amour ». Virginia avait apporté des bandages et de l’alcool. Je pu retirer la flèche sans souci en la poussant coté pointe, l’enlever dans l’autre sens aurait été fort dommageable vu sa forme d’arpon. Mac Lean fut courageux, on entendit à peine un « Hum ! » lors de l’extraction du projectile. Cinq points de suture et un bandage plus tard, l’ami Freddy allait déjà mieux et nous conta leur mésaventure.
 
Une bande d’une dizaine de guerriers pawnees en maraude les avaient attaqués à peine trois heures après leur départ de notre ranch. Le cheval de Mac fut tué d’une balle au poitrail en même temps qui celui-ci recevait une flèche dans le flanc gauche. Mékoné descendit de cheval pour porter secours à son mari, c’est à ce moment-là que les pawnees s’emparèrent du cheval survivant ainsi que de leur mule de bat chargée de provision et de peaux. Freddy réussi malgré sa blessure à occire deux adversaires. Les indiens n’insistèrent pas et prirent la fuite avec leur butin, ils auraient pourtant pu venir à bout de nos amis, pourquoi ? Par peur d’une telle détermination de la part de Mac ou parce qu’ils avaient reconnu en Mékoné une indienne ?
Une fois nos amis réchauffés auprès du feu, nous passâmes à tables et allions nous coucher relativement tôt, Freddy et sa compagne étaient fatigués par la longue marche qu’ils avaient dû faire pour rejoindre le ranch.
Ici nous n’avions rien à craindre de ces quelques Pawnees qui ne s’attaqueraient pas à une telle structure, ils se contentaient de piller, voir des tuer des voyageurs isolés.
 
Le lendemain Johnnie et Michel déblayaient la neige encore tombée la nuit précédente afin de retracer le chemin reliant les différents bâtiments, Mac et moi apportions du fourrage aux chevaux quand un cri de guerre se fit entendre tout proche, les pawnees nous attaquaient, je ne pensais pas cela possible encore la veille au soir !
Ils étaient sept ou huit, la même bande qui avait attaqué nos amis la veille. Nous avions toujours nos armes à portée de main, même lorsque nous travaillions mais leur assaut fut fulgurant.


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Je prenais mon sharp lorsqu’un tomahawk me trancha trois doigts de la main gauche, fini la guitare, c’est la première idée qui me passa en tête. Freddy qui tenait encore sa fourche la planta dans la gorge de l’indien, je repris mes esprits et avec ma main valide tirais à bout portant sur le pawnee qui se précipitait sur lui. Trop tard, il avait déjà reçu une balle au visage, elle l’avait percuté de profil,  était rentrée par une joue et sortie par l’autre, il devait avoir la bouche ouverte à ce moment-là car il n’eut que trois molaires de cassées. Un troisième et un quatrième assaillant furent tués par des tirs provenant de nos maisons, nos compagnes savaient tenir un fusil. De leur côté Johnnie et Michel se battaient à vingt mètre de nous avec la fureur du désespoir. Michel, ou TMM si vous préférez, avait un poignard  planté dans la cuisse droite et Johnnie une flèche lui avait déchiré l’oreille gauche (comme moi pendant la guerre entre les états, lorsqu’il m’avait sauvé la vie), deux pawnees gisaient à leurs pieds. Les deux derniers indiens survivants fondaient sur eux. Je pris mon sharp de la main droite et des deux doigts qui me restaient à la main gauche et alignait un des assaillants. Johnnie et TMM abattirent de concert le dernier pawnee. Freddy, toujours abasourdi par le projectile reçu au visage reprenait ses esprits. Un vrai bain de sang ! il s’était à peine passé trois minutes entre le début de l’attaque et maintenant.
Les femmes qui étaient restées à l’intérieur pour tirer depuis les meurtrières étaient indemnes, en revanche nous étions tous les quatre salement touchés mais toujours en vie. 


Sale affaire !!!

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MessageSujet: Re: Biographies de nos personnages   Biographies de nos personnages - Page 7 Icon_minitimeMer 19 Mar 2014 - 21:38

Oki les copains

Je vais vous conter par le détail la rencontre avec Law. C'est au début juillet 1854 que notre ami est venu se perdre dans mes montagnes, pour remplir une mission perdue d'avance. En effet, il n'était pas question que j'aide à faire passer une ligne de chemin de fer dans "m'in coin".

Mais dans son malheur il a eu de la chance, il est arrivé deux jours avant que je ne parte au rendez vous annuel des habitants du coin. Coin qui fait quelques kilomètres carrés.

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carte des opérations

Il a accepté de venir avec moi afin de voir si dans les mountain men du coin il y avait quelqu’un d'accord pour exécuter sa mission. Je lui dis tout de suite que je passais pour un traitre en accompagnant des scientifiques dans les rocheuses, alors pour collaborer à la construction d'une voie ferrée................................ La veille du départ, on boucle les paquetages, quelques affaires de rechanges, roulées dans deux couvertures (avec l'âge je deviens frileux) mon hawken,mon kent pistol et un fusil à canon juxtaposé en 16, cadeau d'un géographe. Là dessus une poêle, des galettes sèches,de la viande séchée, le reste sera tiré en route.
Law avait ses affaires de voyage et un hawken en 50, plus deux revolvers.

Le jour dit, nous partons de bon matin, ma femme nous salue jusqu’à ce que nous disparaissions de sa vue,je sais qu'elle va se ronger les sangs jusqu’à notre retour, elle n'arrive pas à se faire à mes absences malgré le temps. Direction plein nord, le voyage se passe sans soucis, le midi repas froid, galette et viande séchée, café, thé et une rasade de rhum au lac Morning star et en route. Le soir on arrive à une de mes cabanes
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Je me suis construis un ensemble de cabanes pour me permettre d'avoir des points de chutes en bout de lignes de trappe.

Le lendemain, en route, rien à signaler, on passe sur un ancien campement black feet, ravagé par une épidémie de variole, tout est en place comme si les occupants des lieux étaient partis pour leurs activités, mais en s'approchant on découvre des os humains, certains ensembles, d'autres éparpillés par quelques bêtes sauvages. Je recommandais à Law de ne rien toucher ni prendre, car si nous rencontrions des indiens, ça pourrait chauffer pour nous.
Au soir nous avons bivouaqué non sans avoir construit de légers abris.

Le troisième jour, en route pour TRIPLE DIVIDE PASS et wild beaver town : c'est une "ville" fantôme avec un seul habitant, un descendant d'écossais qu'on nomme beaver (castor) non pas à cause de sa queue mais de ses dents de devant et wild rapport à son caractère. Cette ville est le résultat de la découverte d'or en 49/50 et de l'arrivée massive de prospecteurs, mais deux ans après...........plus rien, tout le monde part ailleurs, sauf W.B.
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il y tenait ce qu'il disait être une succursale d'une grande compagnie, mais en fait comme il n'avait rien, il était resté là à faire du trafic avec qui passait par devant chez lui.
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Il n'avait pas son pareil pour distiller des alcools improbables.

Nous arrivons en milieu d’après midi, il y a là, Wild Beaver, un métis canadien français dit l'oreille : aucun son ne lui échappait, Andin : un chilien qui était en Californie en 48 et qui remontait les rocheuses mais s'était arrêté dans le coin depuis deux ans, la Barricade : un parisien 100%, ancien des événements de 1848 en France, qui avait été expédié en Californie en 50, manquait à l'appel ; Joe et Brown : deux trappeurs indépendants Américains, qui arriveront en début de soirée.
Une fois au complet, ce fut une fête de tous les diables, il fallait rattraper un an d’abstinence et fêter le fait que personne n'était mort durant l'hiver.

Le lendemain matin, non il était quatorze heure, toute la bande se retrouve chez le castor, j'ai dormi dans un abreuvoir, Law..............je ne sais pas. Je laisse Law leur expliquer sa mission et comme prévu aucun n'accepta. La journée se passa tranquillement ainsi que la soirée et la nuit.La dernière journée fut mise à profit pour divers échanges, surtout des nouvelles, puis le soir nouvelle beuverie histoire de faire le plein, chants en tout genres, concours improbables et bien d'autres.

Après les adieux habituels, on se remet en route dans l’après midi, oh pas longtemps,on bivouaque à Triple Divide peak en abri sous roche
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Au matin on se remet en route plein sud, direction le Medicine grizzly pic,avec l'espoir de pouvoir en tirer un. Un peu au sud du pic, je voulais montrer à Law un endroit où j'avais eu une diablesse de petite difficulté avec un parti de jeune guerrier indien. J'avais nommé l'endroit "la grosse tour", c'était un monticule d'une trentaine de mètres de haut avec au sommet un plateau rocheux avec un arbre au milieu, comme en Arizona en plus petit. En approchant, des cris de rapaces se font entendre, il y a un cadavre dans le secteur. On entreprend l'ascension du pic, au sommet surprise, c'est un cerf qui est crevé vingt mètres plus bas ,voila une bonne aubaine, avec une tel carcasse, et l'odeur qui va avec il est certain qu'un ours va se pointer. Alors on se met en embuscade au sommet, à l'ombre de l'arbre, pas trop dans le bon sens du vent mais l'odeur de la charogne masquait nos odeurs, odeur insoutenable lorsque le vent tombait. Notre attente a duré deux jours, rien, des charognards, des coyotes, un glouton mais pas d'ours. Au matin du troisième jour, alors que nous étions encore dans les vapes, un léger bruit, puis plus présent derrière nous, le temps de ramper à l'autre bord du plateau, et là un grizzly, un beau mâle grimpait le pic, ni une ni deux je lui envoie un coup de 45 au niveau du genou de la patte arrière et pendant qu'il trébuche en gueulant, Law lui décharge son 50 au fond de la gueule lui enlevant toute la partie arrière du crane.
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Un grand ouf, sans Law, j'étais, nous étions mal barrés, mais là il y eu comme une grâce sur nous pour si bien coordonner nos actions sans un mot.
Après l'avoir dépouillé et prélevé une cuisse, direction un abri proche pour un repas chaud et du vrai repos.
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Au matin, direction une cabane pour une dernière nuit sauvage
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et un confort appréciable
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après ces nuits à la sauvage. En fin de matinée nous sommes de retour au lac où nous attend ma femme, après les effusions d'usage je lui fis remettre la peau d'ours de Law afin qu'elle la gratte et la prépare pour le voyage de retour de mon ami.(1)


à plus Biographies de nos personnages - Page 7 100430183  Biographies de nos personnages - Page 7 100430183 

(1):Cette partie est pure fiction,si je rentrais de plusieurs jours d'absence avec une peau à nettoyer, ce serait moi ou plutôt ma peau qui finirait en descente de lit  Biographies de nos personnages - Page 7 925501  Biographies de nos personnages - Page 7 925501  Biographies de nos personnages - Page 7 925501


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MessageSujet: Re: Biographies de nos personnages   Biographies de nos personnages - Page 7 Icon_minitimeMer 19 Mar 2014 - 21:56

Super TMM, texte (celui d'un vrai mountain man), illustrations et carte ... 
 Biographies de nos personnages - Page 7 80253

Ce qui est sympa c'est que nous allons pouvoir décliner tout ça à l'infini...

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MessageSujet: Re: Biographies de nos personnages   Biographies de nos personnages - Page 7 Icon_minitimeVen 21 Mar 2014 - 15:47

OUI ,bravo,très beau récit et belle illustration. Biographies de nos personnages - Page 7 80253 

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MessageSujet: Re: Biographies de nos personnages   Biographies de nos personnages - Page 7 Icon_minitimeVen 21 Mar 2014 - 16:16

Que de détails intéressants, et le "relais" de cabanes construites par lui, génial.
Un plaisir à lire TMM  Biographies de nos personnages - Page 7 80253 
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MessageSujet: Re: Biographies de nos personnages   Biographies de nos personnages - Page 7 Icon_minitimeSam 22 Mar 2014 - 4:46

Enorme ce Law avec ses doigts coupés qui tue au fusil l'ours . J'espère que ce n'était pas la saison où les saumons remontent le courant car la viande d'ours est immangeables .  Biographies de nos personnages - Page 7 925501   Biographies de nos personnages - Page 7 80253 
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MessageSujet: Re: Biographies de nos personnages   Biographies de nos personnages - Page 7 Icon_minitimeSam 22 Mar 2014 - 5:29

C'était 24 ans plus tôt et j'avais encore toutes mes dents tous mes doigts !

Et puis pour l'ours, je n'ai pas fait exprès, c'était un coup de bol, j'ai trébuché sur une pierre et le coup est parti tout seul, pas de chance pour ce pauvre animal, ça lui a explosé la tronche.

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MessageSujet: Re: Biographies de nos personnages   Biographies de nos personnages - Page 7 Icon_minitimeSam 22 Mar 2014 - 8:31


C'était lui ou nous  Biographies de nos personnages - Page 7 811605 Biographies de nos personnages - Page 7 811605 alors............................. Biographies de nos personnages - Page 7 897961 

à plus  Biographies de nos personnages - Page 7 100430183 Biographies de nos personnages - Page 7 100430183 
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MessageSujet: Re: Biographies de nos personnages   Biographies de nos personnages - Page 7 Icon_minitimeSam 22 Mar 2014 - 11:45

Du coup, ça à surtout été lui !!!  Wink 

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MessageSujet: Re: Biographies de nos personnages   Biographies de nos personnages - Page 7 Icon_minitimeSam 22 Mar 2014 - 18:14

Voici des images qui bougent du secteur:

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et il y en a qui jettent des cailloux dans mon lac
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vous comprenez pourquoi je me suis installer là  Biographies de nos personnages - Page 7 925501  Biographies de nos personnages - Page 7 925501 

à plus  Biographies de nos personnages - Page 7 100430183  Biographies de nos personnages - Page 7 100430183
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MessageSujet: Re: Biographies de nos personnages   Biographies de nos personnages - Page 7 Icon_minitimeDim 23 Mar 2014 - 6:28

Un mot : superbe !

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MessageSujet: Re: Biographies de nos personnages   Biographies de nos personnages - Page 7 Icon_minitimeDim 23 Mar 2014 - 9:54

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MessageSujet: Re: Biographies de nos personnages   Biographies de nos personnages - Page 7 Icon_minitimeDim 23 Mar 2014 - 13:14

Champions de la pollution industrielle non amis yankees, mais quand il s'agit de protéger et mettre en valeur les splendeurs de la nature, ils font (très) fort.
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MessageSujet: Re: Biographies de nos personnages   Biographies de nos personnages - Page 7 Icon_minitimeLun 31 Mar 2014 - 15:26

Retour au printemps 1865, souvenez-vous…
 
« Lors d'une des dernières batailles de la guerre mon cheval fut abattu sous moi et au même moment je reçu une balle au visage qui m'arracha l'oreille gauche. J'étais au sol, isolé de mon staff et encore abasourdi lorsqu'une escouade de fantassins yankees fonçait vers moi, trop heureux de capturer un général confédéré. C'est alors qu'un cavalier se détacha de nos troupes en retraite, revint vers moi, me pris en croupe et me ramena vers nos rangs. Ce cavalier n'était autre que "Johnnie Reb", il m'avait sauvé au mépris de sa vie. Malgré nos vingt-cinq ans de différence, une forte amitié était née. »
 
Après la reddition du général Lee à Appomatox, le 9 avril, Johnnie, moi et une cinquantaine de gars décidâmes de rejoindre l’armée de Kirby Smith au Texas, la dernière armée confédérée à avoir encore quelque consistance.
Mais la route fut longue et semée d’embûches. Nous devions déjouer sans cesse les patrouilles fédérales, cinquante cavaliers en uniformes confédérés et ayant encore un semblant de discipline militaire ne passent pas inaperçus !
Lorsque nous sommes arrivés au Texas le 10 juin, nous avons appris que cette armée avait déposé les armes quelques jours plus tôt et que Smith, craignant d’être poursuivi pour trahison, avait fui à Cuba via le Mexique.




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Le Général Kirby Smith


Que restait-il de l’armée confédérée ?
Nous, une cinquantaine de types à moitié mort de faim et dont le stock de munitions était bien bas et le Général Stand Watie avec sa brigade composée principalement de Cherokees, de Creeks et de Séminoles … Mais nous n’avions plus la force de le rejoindre dans le territoire de l’Oklahoma, d’ailleurs il déposa les armes quelques semaines plus tard, le 23 juin. Ce fut le dernier général sudiste à se rendre. 


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La reddition du Général Stand Watie le 23 juin 1865




Moi je ne comptais plus depuis Appomatox et n’avais de général plus que le grade et plus d’armée, cela aurait été grotesque de présenter une reddition en bon et due forme avec une poignée d’hommes. Nous décidâmes de nous fondre dans la nature par petits groupes des deux ou trois afin de rejoindre notre Virginie et ce qu’il pouvait rester de nos familles.
Je faisais la route du retour avec le fidèle lieutenant John Teclan FOGERTY allias « Johnnie Reb » quand…

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MessageSujet: Re: Biographies de nos personnages   Biographies de nos personnages - Page 7 Icon_minitimeDim 6 Avr 2014 - 10:40

quand... Apparurent des cavaliers fédéraux, ils étaient une trentaine commandé par un lieutenant.
Johnnie et moi n’avions pas encore quitté le Texas, nous ne nous étions mis en route que depuis la veille.
C’est ce jour de juillet 1865 que je fis connaissance avec le fameux lieutenant Blueberry qui avait causé tant de tors dans nos lignes. Johnnie le connaissait bien, ils avaient fait des bringues mémorables avant la Guerre. Mike Steve Donovan, plus connu sous le nom de Blueberry était le fils d’un riche planteur du sud mais il s’était engagé du côté de l’union pour d’obscures raisons. Depuis la fin de la guerre toute récente, il avait été affecté sur la frontière et depuis une semaine une bande hétéroclite, venant du Mexique, faisait des ravages dans la région. Mike était chargé de la combattre par tous les moyens. Ce groupe de tueurs était composé de la lie de l'humanité, déserteurs de toutes les armées qui pouvaient se trouver dans les parages, confédérés, fédéraux, mexicains et français, commandé par un colonel de l'armée française qui avait quitté le service de l'empereur Maximilien pour se "mettre à son compte". Ce dernier passait pour un être abject, mythomane et cruel.

Blueberry nous demanda de l'aider, nous acceptions d'infiltrer ce groupe afin de pouvoir mieux le combattre, le restant de nos tenues confédérées allait constituer notre "passeport".


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Blueberry pendant la guerre (au centre)

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MessageSujet: Re: Biographies de nos personnages   Biographies de nos personnages - Page 7 Icon_minitimeDim 6 Avr 2014 - 17:28

C’est trois jours après nous être séparés de la troupe de Blueberry, qui continuait à patrouiller sur la frontière, que nous avons trouvé cette bande de pillards incendiaires au nord du Mexique. Leur repaire, bien gardé, se trouvait dans une grotte au fond d’un aven alimenté d’eau douce par une immense source, la cache idéale.
 
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L’aven au nord du Mexique qui servait de repère aux renégats du colonel Nonvilliers
 
Nous annonçant aux gardes comme désireux de les rejoindre, l’un d’eux nous conduisit à leur chef, ce fameux colonel français.
Il se présenta à nous avec une certaine bonne humeur. Je lui dis que j’étais d’origine française sans ne rien préciser de plus car je le reconnu de suite, il s’appelait Cyprien Nonvilliers. Cela le rendit encore plus aimable et nous parlâmes abondement dans la langue de Molière, je lui expliquais que nous souhaitions nous joindre à sa troupe afin de se faire un petit pécule rapidement. Lui, nous annonça le plus naturellement du monde qu’il était ici pour asservir cette région pour en faire son royaume, des lueurs de folie traversaient ses yeux. Avec ma barbe et mes cheveux longs il ne me reconnut pas mais lui, malgré ses 25 ans de plus, avait gardé sa coupe en brosse ainsi que sa barbiche et ses moustaches dites second empire qu’il portait déjà une quinzaine d’année avant l’avènement de Napoléon III.
Nous étions ensemble à Saint Cyr et avions participé dans le même régiment à la conquête de l’Algérie. C’était un personnage détestable arrogant, à l’esprit torve et sadique. A la bataille de Constantine en 37,  je l’ai vu commettre des actes d’une violence inouïe sur des combattants ennemis qui se rendaient, il évita la cour martiale et son renvoi de l’armée que grâce  à l’intervention d’un député de ses cousins.
 
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La prise de Constantine par les troupes françaises en 1837
 
J’en fis part à Johnnie. Nous avons participé à trois de leurs raides dans les villages mexicains des alentours. Afin de gagner leur confiance nous tirions à tout va en prenant bien soin de rater nos cibles, dans la cohue cela ne se remarquait pas, nous étions désormais des leurs…
Après trois semaines passées au sein de sa bande d’une quarantaine de bandits, son armée comme il disait, Nonvilliers nous ordonna avec trois autres de ses hommes d’aller piller la banque de Chihuahua, ville importante de la région située à trois jours de cheval du repère.
Nous n’étions qu’à une journée du petit fort qu’occupait Blueberry et qui lui servait de point de départ pour ses patrouilles.
 
Johnnie et moi avions la même idée, en route pour Chihuahua, hors de portée audible du repère, nous avons froidement abattu nos trois « compagnons », ces charognards, pourtant ancien soldats confédérés, ne méritaient que ça !


Nous galopions vers le Taxas, peu de repos, peu de sommeil et le lendemain midi nous retrouvions le lieutenant Blueberry au fort. Il nous restait cinq jours avant que le colonel Nonvilliers ait des soupçons, il fallait néanmoins agir vite, se rendre rapidement à l’aven, l’encercler discrètement et frapper fort. Johnnie et moi en connaissions tous les accès et toutes les passes. Nous avons convaincu Mike de passer la frontière et d’aller anéantir cette bande de fous sanguinaires, n'en étant pas à une entorse au règlement près et accepta avec une certaine délectation. Nous partîmes à quatre heures le lendemain matin, arrivés au Rio Grande, une troupe de lanciers français nous faisait face sur l’autre rive.

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MessageSujet: Re: Biographies de nos personnages   Biographies de nos personnages - Page 7 Icon_minitimeDim 6 Avr 2014 - 17:48

LA SUITE,LA SUITE,LA SUITE !!!

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MessageSujet: Re: Biographies de nos personnages   Biographies de nos personnages - Page 7 Icon_minitimeDim 6 Avr 2014 - 21:39


 Biographies de nos personnages - Page 7 80253 Biographies de nos personnages - Page 7 80253 , la fin me rappel un film avec d'un coté des américains et de l'autre des français ??????

LA SUITE  Biographies de nos personnages - Page 7 100430183  Biographies de nos personnages - Page 7 100430183 
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MessageSujet: Re: Biographies de nos personnages   Biographies de nos personnages - Page 7 Icon_minitimeLun 7 Avr 2014 - 6:31

Oui TMM, c'est "Major Dundee" mais la fin sera toute différente...  Wink

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MessageSujet: Re: Biographies de nos personnages   Biographies de nos personnages - Page 7 Icon_minitimeLun 7 Avr 2014 - 6:40

Général Lawrence Sisco a écrit:
Oui TMM, c'est "Major Dundee" mais la fin sera toute différente...  Wink



Je me disais aussi.........................................

à plus  Biographies de nos personnages - Page 7 100430183 Biographies de nos personnages - Page 7 100430183 
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MessageSujet: Re: Biographies de nos personnages   Biographies de nos personnages - Page 7 Icon_minitimeMar 8 Avr 2014 - 20:58

Muni d’un drapeau blanc je traversais la rivière à guet et allais m’entretenir avec leur officier, un jeune lieutenant :
Law (en français dans le texte) : « Bonjour Lieutenant, je m’appelle Lawrence ou Laurent Sisco, j’étais capitaine dans l’armée française et suis depuis 25 ans citoyen américain. Pendant la guerre entre les états j’ai servi en tant que général dans l’armée de Virginie. »
Le lieutenant français : « Enchanté, je suis le lieutenant Charles de Saint Flour, j’ai entendu parler de vous à Saint Cyr, de votre duel avec ce colonel dans les jardins du château de Versailles et de votre départ pour les Amériques. Mais que faites-vous ici avec cette troupe de cavaliers de l’armée américaine ? »
Law : « Nous traquons la bande de l’ex colonel Nonvilliers, sur demande du lieutenant Blueberry, mon compagnon et moi les avons infiltrés et savons tout de leur cache qui n’est qu’à une journée de cheval d’ici, en terre mexicaine. »
Charles de Saint Flour : « Ce peloton de l’armée américaine ne comptait pas enfreindre les accords diplomatiques et entrer au Mexique ? Figurez-vous mon général que nous traquons nous aussi ces dégénérés incontrôlables. »
Law : « Il sont une quarantaine et bien armés, permettez-nous de passer la frontière afin de nous joindre à vous, nos forces ainsi combinées représenteraient un effectif de plus de soixante-dix hommes, ce renégat et sa bande de tueurs ne pourraient donc pas nous échapper. »
De Saint Flour : « Plaisante idée, invitez donc les yankees à nous rejoindre. »
Blueberry et ses hommes nous rejoignirent du coté mexicain du Rio Grande, un plan d’approche et d’attaque fut ellaboré.

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